Maurice Kamto était le premier ce mardi à passer dans la salle d’audience du Conseil constitutionnel. Avec une équipe de 15 avocats, dont des ténors du barreau camerounais, il a dénoncé l'absence d'indépendance de certains membres du Conseil constitutionnel, soupçonnés d'avoir des accointances avec un des candidats, référence bien sûr au président Paul Biya. Maurice Kamto demande au Conseil constitutionnel de se dessaisir de lui-même. Il souhaite que l'institution soit recomposée. La séance a été ensuite suspendue pour un délibéré.
Il faut savoir qu'au Cameroun, seul le Conseil constitutionnel proclame les résultats officiels. Aucun résultat provisoire, aucune tendance n'est publié par la Commission électorale ou le ministère de l'Administration territoriale et les résultats définitifs, qui seront proclamés, ne donneront lieu à aucun recours. Avant de passer à la proclamation, le Conseil doit donc vider le contentieux électoral.
L’opposition parle de fraudes à grande échelle
Dans leurs recours, les principaux opposants dénoncent des fraudes à grande échelle et dans de nombreux bureaux de vote. Ces candidats parlent de « manipulations grossières, de procès-verbaux qui ont été tout simplement fabriqués », selon eux. Ils affirment avoir mis au jour « des incohérences criantes ». Ils estiment aussi que le vote n'a pas pu se dérouler dans des conditions satisfaisantes dans les deux régions anglophones et qu'à partir de là, les résultats sont faussés.
A noter également que la Commission nationale de recensement général des votes, l'instance qui était chargée de compiler l'ensemble des résultats, a remis ce lundi à ce même Conseil constitutionnel son procès-verbal. Dans un communiqué, la coalition qui soutient Maurice Kamto affirme déjà qu'elle rejette catégoriquement ces résultats. Un communiqué lourd de sous-entendus.
Il faut savoir qu'au Cameroun, seul le Conseil constitutionnel proclame les résultats officiels. Aucun résultat provisoire, aucune tendance n'est publié par la Commission électorale ou le ministère de l'Administration territoriale et les résultats définitifs, qui seront proclamés, ne donneront lieu à aucun recours. Avant de passer à la proclamation, le Conseil doit donc vider le contentieux électoral.
L’opposition parle de fraudes à grande échelle
Dans leurs recours, les principaux opposants dénoncent des fraudes à grande échelle et dans de nombreux bureaux de vote. Ces candidats parlent de « manipulations grossières, de procès-verbaux qui ont été tout simplement fabriqués », selon eux. Ils affirment avoir mis au jour « des incohérences criantes ». Ils estiment aussi que le vote n'a pas pu se dérouler dans des conditions satisfaisantes dans les deux régions anglophones et qu'à partir de là, les résultats sont faussés.
A noter également que la Commission nationale de recensement général des votes, l'instance qui était chargée de compiler l'ensemble des résultats, a remis ce lundi à ce même Conseil constitutionnel son procès-verbal. Dans un communiqué, la coalition qui soutient Maurice Kamto affirme déjà qu'elle rejette catégoriquement ces résultats. Un communiqué lourd de sous-entendus.
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