Le dépouillement se poursuit en Guinée, après la présidentielle de ce 28 décembre. Un peu moins de sept millions d’électeurs étaient appelés à choisir leur futur dirigeant, avec parmi les candidats, le général Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir à la suite d'un putsch. Le scrutin doit donc marquer la fin de quatre ans de transition. D’ores et déjà, la directrice générale des élections a estimé le taux de participation à 85 % des inscrits. Mais les grands acteurs de la scène politique guinéenne, en exil ou en prison, parlent plutôt d’un boycott massif.
Le soir même de la présidentielle en Guinée, la directrice générale des élections, Djenabou Touré, évaluait le taux de participation à au moins 85 % des inscrits une heure après la fermeture officielle des bureaux de vote. Pourtant au fil de la journée, la presse autorisée à couvrir le scrutin constatait la tendance inverse sur le terrain. « Une affluence faible », « timide », « mitigée », « sans engouement », c’est surtout en ces termes que la mobilisation électorale est décrite dans les articles des journaux.
L’opposition dément également les chiffres avancés par la DGE et considère plutôt que son appel au boycott a été suivi, comme le souligne Souleymane Souza Konaté, chargé de la communication de la coalition d’opposition : l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (ANAD). « La mascarade électorale en cours constitue le dernier acte d'une parodie politique soigneusement orchestrée, dont l'objectif est de maintenir Mamadi Doumbouya par la force et par la ruse. Malgré tout, les Guinéens, dans leur écrasante majorité, ont boudé les urnes. Pour nous, c'est un échec cuisant de la part du CNRD et comme d'habitude, nous savons qu'ils vont manipuler les chiffres pour accorder à Mamadi Doumbouya des scores soviétiques qu'il ne mérite pas ».
Côté société civile, le Front national pour la défense de la Constitution FNDC, dont les figures emblématiques Foniké Menguè et Billo Bah sont toujours portées disparues, se félicite de ce qu’il qualifie aussi de « rejet catégorique du parjure » du général Doumbouya. Il interpelle la Cédéao et l’Union africaine « qui n’ont pas tiré les leçons des causes des coups d’État » dans la sous-région.
Juste avant le scrutin, le Haut-Commissariat aux droits humains de l’ONU dénonçait de son côté des « intimidations d'opposants, des disparitions forcées et des restrictions de la liberté des médias ». Autant d'éléments de nature « à compromettre la crédibilité du processus électoral ».
Le soir même de la présidentielle en Guinée, la directrice générale des élections, Djenabou Touré, évaluait le taux de participation à au moins 85 % des inscrits une heure après la fermeture officielle des bureaux de vote. Pourtant au fil de la journée, la presse autorisée à couvrir le scrutin constatait la tendance inverse sur le terrain. « Une affluence faible », « timide », « mitigée », « sans engouement », c’est surtout en ces termes que la mobilisation électorale est décrite dans les articles des journaux.
L’opposition dément également les chiffres avancés par la DGE et considère plutôt que son appel au boycott a été suivi, comme le souligne Souleymane Souza Konaté, chargé de la communication de la coalition d’opposition : l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (ANAD). « La mascarade électorale en cours constitue le dernier acte d'une parodie politique soigneusement orchestrée, dont l'objectif est de maintenir Mamadi Doumbouya par la force et par la ruse. Malgré tout, les Guinéens, dans leur écrasante majorité, ont boudé les urnes. Pour nous, c'est un échec cuisant de la part du CNRD et comme d'habitude, nous savons qu'ils vont manipuler les chiffres pour accorder à Mamadi Doumbouya des scores soviétiques qu'il ne mérite pas ».
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