Ce nouveau témoignage met en cause le général Numbi (notre photo), chef de la police à l’époque. Photo AFP/Junior Kannah
C’est le seul témoignage « visuel » de l’assassinat de Chebeya, la tête étouffée dans des sachets en plastique. Mais, c’est un témoignage dont la justice ne veut pas.
D’abord interrogé par le cinéaste Thierry Michel, puis par les ONG des droits de l’homme, le major Paul Mwilambwe donne les détails de l'attaque. Il s'exprime depuis sa cachette à l’étranger. Le policier en fuite se dit prêt à venir témoigner devant la Cour à condition qu’on le protège. Il se dit menacé de mort. C’est ce que rapporte Robert Ilunga , le leader de l’association appelée Les amis de Nelson Mandela : « Il est déterminé à apparaître, soit au Congo soit ailleurs. Il dit qu’il est actuellement recherché pour être éliminé. Il préfère le dire avant qu’il soit mort. »
Ce qui scandalise des défenseurs des droits de l’homme, c’est l’obstruction du parquet militaire face à ce témoignage, comme l'exprime Maître Sylvain Lumu, membre du collectif : « Dans un Etat véritablement démocratique, ces propos de Paul Mwilambwe doivent être pris au sérieux pour vérification d’abord. On ne dit pas que ça doit être pris comme parole d’évangile, mais qu’au moins le ministère public joue son rôle, qu’il participe à la recherche de la vérité. »
Ce témoignage du major Mwilambwe fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire depuis la reprise du procès en appel.
Source: RFI
D’abord interrogé par le cinéaste Thierry Michel, puis par les ONG des droits de l’homme, le major Paul Mwilambwe donne les détails de l'attaque. Il s'exprime depuis sa cachette à l’étranger. Le policier en fuite se dit prêt à venir témoigner devant la Cour à condition qu’on le protège. Il se dit menacé de mort. C’est ce que rapporte Robert Ilunga , le leader de l’association appelée Les amis de Nelson Mandela : « Il est déterminé à apparaître, soit au Congo soit ailleurs. Il dit qu’il est actuellement recherché pour être éliminé. Il préfère le dire avant qu’il soit mort. »
Ce qui scandalise des défenseurs des droits de l’homme, c’est l’obstruction du parquet militaire face à ce témoignage, comme l'exprime Maître Sylvain Lumu, membre du collectif : « Dans un Etat véritablement démocratique, ces propos de Paul Mwilambwe doivent être pris au sérieux pour vérification d’abord. On ne dit pas que ça doit être pris comme parole d’évangile, mais qu’au moins le ministère public joue son rôle, qu’il participe à la recherche de la vérité. »
Ce témoignage du major Mwilambwe fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire depuis la reprise du procès en appel.
Source: RFI
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison