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Procès Kpatcha: Avant les plaidoiries des avocats, des témoins sont interrogés par les magistrats

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise vendredi dernier contre le demi-frère du président Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, et contre sept autres inculpés dans l'affaire du présumé coup d'Etat déjoué d'avril 2009. Et, des témoins à la barre ont donné leur version des faits.



Kpatcha Gnassingbé, le frère du président togolais, lors d'une cérémonie à Lomé le 13 janvier 2006 alors qu'il était ministre de la Défense du Togo. (Photo : AFP)
Kpatcha Gnassingbé, le frère du président togolais, lors d'une cérémonie à Lomé le 13 janvier 2006 alors qu'il était ministre de la Défense du Togo. (Photo : AFP)
Le « procès Kpatcha », comme on l'appelle à Lomé, a repris ce lundi 12 septembre. Le demi-frère du président Faure Gnassingbé fait figure de principal accusé. L’avocat général a requis contre lui, vendredi 9 septembre, la prison à vie, comme pour 7 de ses co-accusés. Mais avant le réquisitoire et la plaidoirie des avocats de la défense, de nombreux témoins ont été appelé à la barre pour répondre aux questions de magistrats.

D’abord le général Atcha Titikpina, ministre de la Sécurité à l’époque des faits, a dit à la barre que les services de renseignements étaient au courant depuis 2007 qu’un coup d’Etat était en préparation, et faisaient suivre les suspects.

C’est le colonel Félix Katanga, beau-frère des Gnassingbé, qui a dirigé les Forces d’intervention rapide (FIR) chez le principal accusé cette nuit du 12 avril 2009 :
« Je ne suis pas allé pour tuer Kpatcha Gnassingbé », se défend-il.
« Qui commandait la gendarmerie à la maison du député cette nuit-là ? ».
« Je ne connais pas son nom », répond-il.
« Et alors, qui vous a donné l’ordre d’aller appuyer la gendarmerie ? ».
« C’est ma hiérarchie », conclut-il. Le reste est du domaine du secret défense.

Et voilà le type d’échange entre les magistrats et les témoins censés apporter quelques éclaircissements.

Puis enfin arrive Rock Gnassingbé, l’autre colonel et demi-frère aussi de Kpatcha Gnassingbé qui s’était interposé pour le sortir. Il affirme qu’à son arrivée sur les lieux, cette nuit-là, « il n’y avait ni gendarmes en action, ni un repli ».

La défense en a conclu que l’opération était menée pour tuer le député Kpatcha Gnassingbé.
Source: RFI


Lundi 12 Septembre 2011 - 16:26


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