Les autorités françaises ont promis de veiller à ce que les droits du ressortissant français soient respectés. Mais pour les autorités béninoises, le maintien en détention n'est que la conséquence du respect du droit. Elles veulent, disent-elles, « éviter toute polémique stérile, autour de l'affaire Talon, et dire simplement le droit. »
Par la voix de son ambassadeur à Paris, le Bénin revient donc sur les raisons du maintien en détention des six prévenus soupçonnés de tentative d'empoisonnement du président Boni Yayi.
Pour l'ambassadeur Jules-Armand Aniambossou, dans ce cas précis, le pourvoi en cassation bloque la remise en liberté : « Cet article ne concerne que des prévenus qui auraient été innocentés par une instance sur le fond. Or, la chambre d'accusation n'est pas une instance sur le fond mais une instance de l'instruction. Tant que la Cour suprême ne s'est pas prononcée, les détentions provisoires doivent être maintenues. »
Cet argument ne convainc ni les avocats des prévenus ni certains magistrats béninois qui font remarquer que le code de procédure pénale béninois ne prévoit aucune exception à la règle. Les six personnes auraient dû être libérées après le non-lieu, confirmé en cour d'appel.
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