Face à la faible représentation des femmes à la tête des collectivités territoriales, le Groupe de Recherche et d’Appui-Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (GRADEC) a lancé, jeudi 16 octobre, le Projet de promotion des femmes dans les collectivités territoriales (Profecot), baptisé « Dolel Jigeen ». Cet atelier de lancement, organisé en partenariat avec l’Ambassade du Canada, s’est tenu dans un hôtel de la place.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : après les élections territoriales de 2022, on ne comptait que 18 femmes maires sur 558 communes et 03 présidentes de conseils départementaux sur 43. Un déséquilibre que le projet ambitionne de corriger à l’approche des prochaines échéances de 2027.
Le ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, par la voix de sa directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, a salué une initiative « pertinente » qui « s’inscrit parfaitement dans les priorités nationales de l’agenda de transformation Sénégal 2050 ».
Mamadou Diouf, représentant du ministère des Collectivités territoriales, a pour sa part dénoncé le faible taux de représentativité des femmes et appelé à un renversement de tendance. « La GRADEC est là, le représentant de l’ONP est là, le ministère de la femme est là et les acteurs sont là pour réfléchir et trouver des solutions », a-t-il déclaré.
Pour la coordonnatrice du projet, Cécile Diatta Senghor, le principal frein réside dans « le système politique ou le mode de désignation des femmes à la tête des listes ». Elle a ainsi plaidé pour une stratégie ciblée : « Pour que les femmes puissent être élues, il faut qu’elles soient dans les têtes de liste. Je pense que le principal combat que nous devons mener au cours de ce projet c’est vraiment de faire en sorte qu’on puisse avoir les femmes sur les têtes de liste. »
Elle a également pointé du doigt « le contexte culturel et social que nous avons au Sénégal mais aussi la faiblesse du pouvoir économique des femmes ». Un constat partagé par Astou Diouf, directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, qui appelle à « corriger et essayer de rétablir l’équilibre », soulignant que malgré la loi sur la parité, « on n’a pas la parité parfaite et on est très loin de cette parité ».
Le projet compte s'appuyer sur plusieurs leviers pour atteindre ses objectifs. « La stratégie que nous allons utiliser c’est vraiment de faire des concertations pour pouvoir identifier des potentielles candidates dans différentes localités », a expliqué Cécile Diatta Senghor. « Une fois que ces potentielles candidates sont identifiées, nous allons maintenant les renforcer sur plusieurs domaines : dans le domaine du leadership, dans le domaine de la communication… et également des sessions de coaching mais essentiellement des plaidoiries », a-t-elle avancé.
Comme l'a résumé Babacar Fall, Secrétaire Général du GRADEC, l'objectif est de « doter les femmes élues, les femmes candidates, cadres politiques et leaders communautaires de compétences, de moyens, et d’espaces d’expression » pour leur permettre « d’influencer les espaces décisionnels par une présence qualitative et quantitative dans les collectivités territoriales » lors des prochaines élections locales.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : après les élections territoriales de 2022, on ne comptait que 18 femmes maires sur 558 communes et 03 présidentes de conseils départementaux sur 43. Un déséquilibre que le projet ambitionne de corriger à l’approche des prochaines échéances de 2027.
Le ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, par la voix de sa directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, a salué une initiative « pertinente » qui « s’inscrit parfaitement dans les priorités nationales de l’agenda de transformation Sénégal 2050 ».
Mamadou Diouf, représentant du ministère des Collectivités territoriales, a pour sa part dénoncé le faible taux de représentativité des femmes et appelé à un renversement de tendance. « La GRADEC est là, le représentant de l’ONP est là, le ministère de la femme est là et les acteurs sont là pour réfléchir et trouver des solutions », a-t-il déclaré.
Pour la coordonnatrice du projet, Cécile Diatta Senghor, le principal frein réside dans « le système politique ou le mode de désignation des femmes à la tête des listes ». Elle a ainsi plaidé pour une stratégie ciblée : « Pour que les femmes puissent être élues, il faut qu’elles soient dans les têtes de liste. Je pense que le principal combat que nous devons mener au cours de ce projet c’est vraiment de faire en sorte qu’on puisse avoir les femmes sur les têtes de liste. »
Elle a également pointé du doigt « le contexte culturel et social que nous avons au Sénégal mais aussi la faiblesse du pouvoir économique des femmes ». Un constat partagé par Astou Diouf, directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre, qui appelle à « corriger et essayer de rétablir l’équilibre », soulignant que malgré la loi sur la parité, « on n’a pas la parité parfaite et on est très loin de cette parité ».
Le projet compte s'appuyer sur plusieurs leviers pour atteindre ses objectifs. « La stratégie que nous allons utiliser c’est vraiment de faire des concertations pour pouvoir identifier des potentielles candidates dans différentes localités », a expliqué Cécile Diatta Senghor. « Une fois que ces potentielles candidates sont identifiées, nous allons maintenant les renforcer sur plusieurs domaines : dans le domaine du leadership, dans le domaine de la communication… et également des sessions de coaching mais essentiellement des plaidoiries », a-t-elle avancé.
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