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Projet de réforme institutionnelle-Taxaw Temm demande à Macky de revoir sa copie

Le Professeur Ibrahima Fall et ses camarades du Mouvement Taxaw Temm jugent les 15 points de réforme de la constitution de cosmétiques. Les membres de Taxaw Temm invitent le président Macky Sall, à intégrer dans son projet de réforme institutionnelle des dispositions a même d’asseoir un équilibre des pouvoirs au Sénégal.



Projet de réforme institutionnelle-Taxaw Temm demande à Macky de revoir sa copie
Les 15 points de réformes constitutionnelles proposées par le président de la République n’emballent pas les militants de du Mouvement Taxaw Temm. Face à la presse hier, le Professeur Ibrahima Fall et compagnie pensent que la réduction du mandat présidentiel n’est que l’arbre qui cache la forêt, car pour les membres de ce mouvement, la question n’est aujourd’hui la réduction du mandat, mais plutôt la déconcentration du pouvoir entre du chef de l’Etat.

Pour le secrétariat exécutif de Taxaw Temm il nous faut une nouvelle constitution plutôt qu’une réforme « on fait une restriction du mandat présidentiel pour faire tout autour un habillage et faire passer la pilule », estiment les camarades du Pr Fall, selon le journal Observateur.

Selon le chargé des institutions de Taxaw Temm, « pour garantir l’équilibre et la séparation des pouvoirs le mouvement croit que le Premier ministre doit être le chef du gouvernement. De ce fait le gouvernement sera responsable uniquement devant l’Assemblée nationale, au même moment Taxaw Temm préconise une indépendance du Conseil constitutionnel. Ainsi les camarades du Professeur Ibrahima Fall invitent,  le président de la République à définir un calendrier précis et officiel, des prochaines échéances électorales.  
 


Jeudi 28 Janvier 2016 - 09:53


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1.Posté par el hadj hamidou diallo le 28/01/2016 22:11
Dakar, le 28/01/2016

L’agenda caché du Président Macky Sall


Le bureau politique du BRDS réunit ce dimanche 24 janvier 2016 de 16 heures à 20 heures à son siège, a entres autres points de son ordre du jour, décidé de porter à la connaissance de la classe politique, de la société civile et de la presse, ses observations sur la promesse électorale du candidat Macky Sall, de réduire son mandat de cinq à sept ans, s’il était élu, et sur l’agenda caché du président Macky Sall.
Le président Macky a pendant trois ans entretenu un flou artistique sur ses activités de campagne électorale pour lui permettre de se tailler sur mesure et fidéliser un électorat sûr pour s’octroyer son second mandat, sans qu’une opposition occupée à autre chose ne le suive à la trace.
Il a laissé s’amplifier une grande polémique sur sa promesse électorale, alors qu’en homme d’honneur ayant donné sa parole, il sait qu’il est tenu de la respecter, nonobstant les réactions épidermiques de son entourage.
Entre la promesse et le respect de la constitution, le Président Macky Sall est conduit au wakh wakhet honni au Sénégal ou la démission.
Son ministre-conseiller en affaires juridiques, le Grand Serigne de Dakar, les députés Cissé Lô et Farba Ngom ont publiquement et sans relâche, demandé au Président de la République, de se dédire.
Le président est encouragé à soumettre une proposition de wakh-wakhet au conseil constitutionnel où il bénéficie de deux nouvelles voix désignées par le président du parlement.
Si le Président Macky Sall veut rester honnête, il doit tenir à sa promesse, mais le politicien en lui, l’oblige à respecter la constitution.
Il a dit au peuple : » si tu votes pour moi, je te promets que je ferai CINQ ans ».
Elu, il jure de faire SEPT ans !
Il est donc clair que s’il fait CINQ ans, il y a parjure vis-à-vis de la constitution et s’il fait SEPT ans, il a failli à sa promesse.
Ce parjure serait un délit, une violation de serment face à la Nation Sénégalaise.
Aux Etats Unis, le crime de parjure du président de la République entraine une procédure de destitution et une peine de 5 ans de prison.
De tous temps, le parjure a été condamné par les religions, comme manquement au respect dû à la divinité prise à témoin.
En France, la notion de parjure a été remplacée par celle du « faux serment civil ». « Le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. ».
Citation : « [Louis Bonaparte] se tourne vers les juges inamovibles, et leur dit: −Magistrature, je brise la Constitution, je me parjure, je dissous l'Assemblée souveraine, (...) je pille les caisses publiques, je séquestre, je confisque, je vole, j'escroque, je spolie (...) regardez les lois, elles sont sous mes pieds.» Hugo.
Le député Maître El Hadj Diouf a raison donc de dire : « Si le Président Macky Sall réduit son mandat actuel à 5 ans, il doit être poursuivi pour le délit de parjure…le chef de l’État ne s’est pas fixé son mandat, mais c’est le peuple qui le lui a donné. Donc, "réduire le mandat c’est s’amuser avec la Constitution et manquer de respect au peuple".
Passer par la cour constitutionnelle ou par un compromis politique ne peut servir de prétexte pour violer la constitution.
La seule conclusion possible pour pouvoir respecter ses deux promesses sera de démissionner et de remettre le pouvoir au président Niasse qui va organiser une élection présidentielle dans les délais prévus par la constitution.
Et ce cas de figure est inclus dans l’agenda caché du président Macky Sall : des élections anticipées prendraient l’opposition au dépourvu.
Elle ira en ordre dispersé dans des élections où elle sera battue « un coup KO ».
Ces élections présidentielle et législatives :
 seront couplées et dirigées par une CENA aux ordres d’un ministre de l’intérieur partisan.
 le candidat Macky Sall aura dans sa botte :
o l’assemblée nationale,
o le conseil constitutionnel,
o la justice,
o l’intérieur, l’armée, la police, la gendarmerie,
o la classe maraboutique,
o tous les khal pular,
o les 10.000 volontaires apéristes, les 2600 policiers à recruter au cours de cette année,
Cet agenda secret du Président Macky Sall a été mis en place par les trotskistes du pouvoir dès leur arrivée à la magistrature suprême :
 Méfiances et divisions généralisées entre les acteurs de la classe politique (opposition et majorité) ;
 Instrumentalisation de l’appareil judicaire pour étouffer la liberté d’expression des leaders de l’opposition,
 Arrestation et incarcération injuste des leaders d’opinions politiques et sociales
 Réduction du nombre de partis politiques en ne conservant que les partis de la mouvance présidentielle,
 Réduction du principal parti de l’opposition à « sa plus petite expression »,
 Diminution au maximum de la capacité de mouvance des leaders de l’opposition,
 Réveil et application à l’opposition, des lois scélérates et obsolètes,
 Tripatouillage du fichier électoral,
 Mackyage de la constitution,
 Politisation et népotisme dans l’administration publique,

El Hadj Hamidou Diallo,
Secrétaire Général du PDS.

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