"Voix multiples", un seul Droit !
Nous n'étions certainement pas les seuls à nous demander si le président Macky Sall, élu pour sept ans, pouvait " tordre" notre loi fondamentale. En rompant l'unité sur la saisine du Conseil constitutionnel, notre système juridique souffrirait-il de défaillances ou de lacunes ? Pour l’avenir, nos éminents professeurs du droit constitutionnel, pour une grande question, vitale pour notre démocratie, devraient anticiper sur les débats et non de les instruire "hors du temps". Pourquoi donc nos juristes, ceux-là sensés nous guider, nous orienter, ne l’avaient-ils pas fait quand le candidat Macky Sall s'était proposé de ramener le mandat présidentiel de 7 à 5 ans lorsqu'il serait élu ? Il allait de soi que le président Sall, astreint par l'obligation de consultation, de se referer ala Constitution qui dispose : " ... qu'en la matiére l'avis du Conseil constitutionnel est requis". L'on ne peut faire du droit sans la jurisprudence. En 2000, sous l’ère Wade, les avis du Conseil constitutionnel n'ont-t-ils été suivis à deux reprises ? Il est important de souligner en rouge, les trois domaines de compétences attribues au Conseil constitutionnel, seule Institution devant laquelle le président de la République prête serment, sont : la matière constitutionnelle, la matière électorale et la matière consultative.
Manœuvres dissoutes
Point de surprise que des cercles hostiles au régime en place de ne pas exploiter ce désaccord juridique. Nous sommes en phase avec notre camarade Seydou Gueye, porte parole du gouvernement qui nous rappelait qu’il y avait trois temps dans ce débat sur la réduction du mandat présidentiel : le temps éthique (le président l'a ferme en réaffirmant son engagement), le temps juridique (le président en a défini la procédure) et le temps politique qui, malheureusement, portait sur un débat périphérique, à savoir le wax waxeet. Une notion en mode devenue malheureusement un fonds de commerce politique. N’ont-ils fini de condamner prématurément le silence (un grand bruit !) du président Macky Sall qu’on entrevoit un lien entre éthique, langage et engagement. Quand bien même, il est difficile de s'entendre sur une définition, l'éthique renvoie à l’aptitude de l’homme de se former des règles de vie commune et de s'y adapter. Force est d'admettre que le président Sall, victime toute désignée, ne s'est jamais éloigné de cet esprit. Le lui reconnaître c'est faire preuve de bonne foi. Il suffit de suivre le mouvement graphique de ses discours, depuis 2012, pour se rendre compte de son invariabilité sur la réduction du mandat présidentiel. Cette vaste entreprise subversive soutenue dans une tonalite frénétique, on le sait, est l’œuvre d’un groupuscule de manipulateurs qui ne souhaitaient voir s´installer dans le pays qu'une crise constitutionnelle. Malheur à ces gens qui, lorsqu'une grande entreprise d'envergure nationale se présente, mènent des actions de faible portée. Heureusement que la majeure partie des sénégalais reconnaissent au Président Sall sa constance, son respect a la parole donnée, son ancrage à la tradition et aux valeurs africaines. Il vient une fois de plus de prouver. Aussi ont-ils mesuré son intime conviction à réaliser ses projets ouverts (Pse, Autosuffisance en riz, Pudc etc.), mais lui permettront de garder intactes sa notoriété et sa crédibilité. Cela dit, le vrai débat doit porter sur les innovations importantes que sont : les nouveaux droits des citoyens, le renforcement des Institutions avec l'élargissement des pouvoirs de l'Assemblée nationale qui va s'enrichir de nouvelles fonctions et l'intangibilité de ces mesures pertinentes.
En définitive, convaincu que des ruptures étaient nécessaires pour notre Sénégal, pays qui courait vers le désordre, le Président Macky Sall vient de siffler la fin de la récréation. Il veut des réformes rapides, conduites avec audace pour un ordre social plus juste. C'est ce projet de réforme constitutionnelle soumis à votre appréciation.
Nous n'étions certainement pas les seuls à nous demander si le président Macky Sall, élu pour sept ans, pouvait " tordre" notre loi fondamentale. En rompant l'unité sur la saisine du Conseil constitutionnel, notre système juridique souffrirait-il de défaillances ou de lacunes ? Pour l’avenir, nos éminents professeurs du droit constitutionnel, pour une grande question, vitale pour notre démocratie, devraient anticiper sur les débats et non de les instruire "hors du temps". Pourquoi donc nos juristes, ceux-là sensés nous guider, nous orienter, ne l’avaient-ils pas fait quand le candidat Macky Sall s'était proposé de ramener le mandat présidentiel de 7 à 5 ans lorsqu'il serait élu ? Il allait de soi que le président Sall, astreint par l'obligation de consultation, de se referer ala Constitution qui dispose : " ... qu'en la matiére l'avis du Conseil constitutionnel est requis". L'on ne peut faire du droit sans la jurisprudence. En 2000, sous l’ère Wade, les avis du Conseil constitutionnel n'ont-t-ils été suivis à deux reprises ? Il est important de souligner en rouge, les trois domaines de compétences attribues au Conseil constitutionnel, seule Institution devant laquelle le président de la République prête serment, sont : la matière constitutionnelle, la matière électorale et la matière consultative.
Manœuvres dissoutes
Point de surprise que des cercles hostiles au régime en place de ne pas exploiter ce désaccord juridique. Nous sommes en phase avec notre camarade Seydou Gueye, porte parole du gouvernement qui nous rappelait qu’il y avait trois temps dans ce débat sur la réduction du mandat présidentiel : le temps éthique (le président l'a ferme en réaffirmant son engagement), le temps juridique (le président en a défini la procédure) et le temps politique qui, malheureusement, portait sur un débat périphérique, à savoir le wax waxeet. Une notion en mode devenue malheureusement un fonds de commerce politique. N’ont-ils fini de condamner prématurément le silence (un grand bruit !) du président Macky Sall qu’on entrevoit un lien entre éthique, langage et engagement. Quand bien même, il est difficile de s'entendre sur une définition, l'éthique renvoie à l’aptitude de l’homme de se former des règles de vie commune et de s'y adapter. Force est d'admettre que le président Sall, victime toute désignée, ne s'est jamais éloigné de cet esprit. Le lui reconnaître c'est faire preuve de bonne foi. Il suffit de suivre le mouvement graphique de ses discours, depuis 2012, pour se rendre compte de son invariabilité sur la réduction du mandat présidentiel. Cette vaste entreprise subversive soutenue dans une tonalite frénétique, on le sait, est l’œuvre d’un groupuscule de manipulateurs qui ne souhaitaient voir s´installer dans le pays qu'une crise constitutionnelle. Malheur à ces gens qui, lorsqu'une grande entreprise d'envergure nationale se présente, mènent des actions de faible portée. Heureusement que la majeure partie des sénégalais reconnaissent au Président Sall sa constance, son respect a la parole donnée, son ancrage à la tradition et aux valeurs africaines. Il vient une fois de plus de prouver. Aussi ont-ils mesuré son intime conviction à réaliser ses projets ouverts (Pse, Autosuffisance en riz, Pudc etc.), mais lui permettront de garder intactes sa notoriété et sa crédibilité. Cela dit, le vrai débat doit porter sur les innovations importantes que sont : les nouveaux droits des citoyens, le renforcement des Institutions avec l'élargissement des pouvoirs de l'Assemblée nationale qui va s'enrichir de nouvelles fonctions et l'intangibilité de ces mesures pertinentes.
En définitive, convaincu que des ruptures étaient nécessaires pour notre Sénégal, pays qui courait vers le désordre, le Président Macky Sall vient de siffler la fin de la récréation. Il veut des réformes rapides, conduites avec audace pour un ordre social plus juste. C'est ce projet de réforme constitutionnelle soumis à votre appréciation.
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