« Certes il a apporté son soutien au président avant le second tour de la présidentielle, mais personne n'est propriétaire de ses voix et à un moment il faut aller de l'avant » commente un membre de l'exécutif, après l’exclusion de Jean Serge Bokassa du gouvernement de Centrafrique,
Fils de Jean-Bedel Bokassa, le nouvel ex-ministre est une figure de la politique centrafricaine. Crédité de 6,5% à la présidentielle de 2015, il avait apporté son soutien, comme plus d'une vingtaine d'autres candidats, à Faustin Archange Touadéra. Il avait fait ensuite son entrée au gouvernement de Simplice Sarandji comme ministre de la sécurité et de l'administration du territoire.
Un ministre souvent absent
A Bangui, beaucoup de ses collègues se méfiaient de ce ministre qui prenait de plus en plus de place. En septembre 2017, Simplice Sarandji présente un nouveau gouvernement. Le portefeuille de Bokassa et scindé en deux. La sécurité lui échappe, il ne conserve que l'administration du territoire. Un désaveu que l'intéressé n'aurait guère gouté.
Le divorce est consommé quand l'Etat octroie à des instructeurs russes l'ancien domaine impérial en ruine de Berengo, ou repose Bokassa 1er, pour qu'ils forment des militaires centrafricains au maniement des armes cédées par Moscou. Une grande partie de la famille s'insurge, dont Jean Serge Bokassa.
Les rumeurs sur sa démission vont alors bon train, mais celle-ci ne vient pas. Lui non plus, d'ailleurs, ne vient pas, ou rarement aux conseils des ministres, ou aux cérémonies officielles. Son absence a notamment été remarquée, le 30 mars, à celle marquant les deux ans de mandat du président Touadéra.
Fils de Jean-Bedel Bokassa, le nouvel ex-ministre est une figure de la politique centrafricaine. Crédité de 6,5% à la présidentielle de 2015, il avait apporté son soutien, comme plus d'une vingtaine d'autres candidats, à Faustin Archange Touadéra. Il avait fait ensuite son entrée au gouvernement de Simplice Sarandji comme ministre de la sécurité et de l'administration du territoire.
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