Depuis 2014, les enlèvements contre rançon sont devenus monnaie courante dans la région de Rutshuru. Au début, ils ciblaient les travailleurs humanitaires, mais depuis leur départ de la zone c'est l'ensemble des citoyens qui se sentent menacés.
Hervé Nsabimana est le coordonnateur du Centre d'observation des droits de l'homme, une organisation de la société civile qui travaille en territoire de Rutshuru. « Cela nous inquiète parce que cela prend de l'ampleur. Ca a commencé avec le ciblage de personnes qui pouvaient avoir un peu de moyens mais c'est devenu un cas général: on cible les élèves, on cible les enseignants qui n'ont presque rien, qui n'ont pas de salaires », déplore-t-il.
En avril dernier déjà, trois enfants kidnappés avaient finalement été retrouvés morts. Depuis septembre, quatre civils dont une femme et un enseignant ont été tués par balle par des hommes non identifiés.
Mais du côté des autorités, on assure tout faire pour tenter de mettre fin à l'insécurité grandissante. « Nous sommes en train de faire face à des défis sécuritaires énormes. Nous faisons des efforts, les services de sécurité sont sur le terrain, soyez rassurés que ces enfants seront libérés », veut croire Justin Mukaniawo, administrateur du territoire de Rutshuru.
En attendant de voir ces trois enfants libérés, le syndicat des enseignants a pour le moment décidé de poursuivre la grève d'ici la fin de la semaine.
■ A Kinshasa, barrages et contrôles routiers se multiplient
Selon le chef de la police dans la capitale, « c'est un contrôle de routine. Une mission dévolue à la police nationale ». Mais le général Sylvano Kasongo ne s'est pas arrêté là : « Nous avons été alertés sur la préparation des actes terroristes à Kinshasa et avons décidé de renforcer les mesures de sécurité », a-t-il ajouté.
Dans la nuit du dimanche au lundi, la résidence du porte-parole de la majorité présidentielle, Alain André Atundu, a été attaquée. Selon lui-même, trois grenades lancées dans sa parcelle, ont détruit une partie de la toiture. D'autres impacts sont encore visibles sur place.
De son côté, le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé a, lui aussi, évoqué une agression la même nuit contre sa résidence, située dans un autre quartier. Des policiers interrogés parlent d'une alerte générale. Mais le gouvernement lui-même ne s'est pas encore officiellement exprimé sur cette situation d'insécurité.
Un habitant de Kinshasa s'interroge, se demandant si ce n'est pas déjà le prélude de ce que sera le climat pendant la période électorale.
Hervé Nsabimana est le coordonnateur du Centre d'observation des droits de l'homme, une organisation de la société civile qui travaille en territoire de Rutshuru. « Cela nous inquiète parce que cela prend de l'ampleur. Ca a commencé avec le ciblage de personnes qui pouvaient avoir un peu de moyens mais c'est devenu un cas général: on cible les élèves, on cible les enseignants qui n'ont presque rien, qui n'ont pas de salaires », déplore-t-il.
En avril dernier déjà, trois enfants kidnappés avaient finalement été retrouvés morts. Depuis septembre, quatre civils dont une femme et un enseignant ont été tués par balle par des hommes non identifiés.
Mais du côté des autorités, on assure tout faire pour tenter de mettre fin à l'insécurité grandissante. « Nous sommes en train de faire face à des défis sécuritaires énormes. Nous faisons des efforts, les services de sécurité sont sur le terrain, soyez rassurés que ces enfants seront libérés », veut croire Justin Mukaniawo, administrateur du territoire de Rutshuru.
En attendant de voir ces trois enfants libérés, le syndicat des enseignants a pour le moment décidé de poursuivre la grève d'ici la fin de la semaine.
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Selon le chef de la police dans la capitale, « c'est un contrôle de routine. Une mission dévolue à la police nationale ». Mais le général Sylvano Kasongo ne s'est pas arrêté là : « Nous avons été alertés sur la préparation des actes terroristes à Kinshasa et avons décidé de renforcer les mesures de sécurité », a-t-il ajouté.
Dans la nuit du dimanche au lundi, la résidence du porte-parole de la majorité présidentielle, Alain André Atundu, a été attaquée. Selon lui-même, trois grenades lancées dans sa parcelle, ont détruit une partie de la toiture. D'autres impacts sont encore visibles sur place.
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