En République démocratique du Congo, près de 600 titres miniers et de carrières ont été récupérés par l’État congolais. Cela représente environ 38 000 carrés miniers, soit plus de 30 000 kilomètres carrés de surface. « Ce n’est pas un simple ajustement administratif », explique une source au ministère des Mines.
Le secteur minier congolais, pilier stratégique de l’économie nationale, est depuis longtemps marqué par de nombreuses irrégularités. En 2024, l’État reconnaissait environ 2 000 permis de recherche couvrant plus de 140 000 kilomètres carrés, alors que le nombre de permis d’exploitation restait bien plus limité. Dans certains cas, des entreprises détentrices de simples permis de recherche s’adonnent directement à des activités d’exploitation sans en avoir l’autorisation.
D’autres sociétés, quant à elles, conservent des titres sans les valoriser, dans une logique de gel spéculatif. À cela s’ajoutent des cas de non-paiement des droits et de détention irrégulière de permis par des personnes physiques.
Face à ces dérives, le gouvernement congolais a décidé d’accélérer la reprise en main du secteur. Le Cadastre Minier a ainsi lancé, le 11 juillet, un appel d’offres pour l’acquisition de drones, destinés à améliorer la cartographie et la délimitation des sites. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 août 2025 pour soumettre leurs dossiers.
Cette intensification des efforts de contrôle intervient dans un contexte géopolitique particulier. La RDC entend reprendre le contrôle de ses actifs miniers, au moment où les États-Unis multiplient les initiatives pour sécuriser leur accès aux minerais critiques, en lien avec leur soutien aux efforts de pacification dans l’est du pays.
Dans ce cadre, la société américaine KoBold Metals, appuyée par l’administration de Donald Trump, a signé un protocole d’accord avec le Cadastre Minier et le Service géologique national du Congo. L’objectif : numériser les archives géoscientifiques.
À ce jour, selon les autorités congolaises, moins de 20 % du territoire national est véritablement exploré. De nombreux permis restent dormants, parfois au sein même d’entreprises publiques. Les Américains s’intéressent tout particulièrement au plus grand gisement de lithium de roche dure, encore inexploité, ainsi qu’au coltan de Rubaya, toujours exploité de manière artisanale.
Le secteur minier congolais, pilier stratégique de l’économie nationale, est depuis longtemps marqué par de nombreuses irrégularités. En 2024, l’État reconnaissait environ 2 000 permis de recherche couvrant plus de 140 000 kilomètres carrés, alors que le nombre de permis d’exploitation restait bien plus limité. Dans certains cas, des entreprises détentrices de simples permis de recherche s’adonnent directement à des activités d’exploitation sans en avoir l’autorisation.
D’autres sociétés, quant à elles, conservent des titres sans les valoriser, dans une logique de gel spéculatif. À cela s’ajoutent des cas de non-paiement des droits et de détention irrégulière de permis par des personnes physiques.
Face à ces dérives, le gouvernement congolais a décidé d’accélérer la reprise en main du secteur. Le Cadastre Minier a ainsi lancé, le 11 juillet, un appel d’offres pour l’acquisition de drones, destinés à améliorer la cartographie et la délimitation des sites. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 août 2025 pour soumettre leurs dossiers.
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