L'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et ses membres se sont réunis, vendredi 20 juillet, et ont déploré les propos du ministre de la Justice qu'ils considèrent « comme inacceptables et indignes d'un homme d'État qui, au regard de son passé, n'a aucune leçon de moralité à donner aux journalistes ».
« On nous pose des questions sur Moïse Katumbi mais il [Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice] estime que si on parle de Katumbi aujourd’hui, c’est parce qu’il y a des journalistes minables, misérables à qui on donne un peu d’argent, 1 000/1 500 dollars pour réserver un espace à la parole de Moïse », nous explique Boucar Kasonga Tshilunde, président de l'UNPC.
En plus de cet embargo de six mois, les journalistes ont prévu d'autres actions.
« Nous allons faire une marche pour déposer un mémorandum auprès du Premier ministre et porter plainte auprès du Procureurs général, auprès de la Cour de cassation », précise le président de l’UNPC.
Depuis que l'UNPC s'est saisi de cette affaire, son président affirme avoir reçu plusieurs menaces.
« J’ai reçu des menaces multiformes au téléphone. C’est le risque de la charge que l’on m’a confiée. Je ne peux pas avoir peur des menaces », a-t-il ajouté.
Avant de prendre ces décisions, l'UNPC avait accordé 48 heures au ministre Thambwe Mwamba pour retirer ses propos. Le délai a été dépassé sans aucune réaction de sa part.
« On nous pose des questions sur Moïse Katumbi mais il [Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice] estime que si on parle de Katumbi aujourd’hui, c’est parce qu’il y a des journalistes minables, misérables à qui on donne un peu d’argent, 1 000/1 500 dollars pour réserver un espace à la parole de Moïse », nous explique Boucar Kasonga Tshilunde, président de l'UNPC.
En plus de cet embargo de six mois, les journalistes ont prévu d'autres actions.
« Nous allons faire une marche pour déposer un mémorandum auprès du Premier ministre et porter plainte auprès du Procureurs général, auprès de la Cour de cassation », précise le président de l’UNPC.
Depuis que l'UNPC s'est saisi de cette affaire, son président affirme avoir reçu plusieurs menaces.
« J’ai reçu des menaces multiformes au téléphone. C’est le risque de la charge que l’on m’a confiée. Je ne peux pas avoir peur des menaces », a-t-il ajouté.
Avant de prendre ces décisions, l'UNPC avait accordé 48 heures au ministre Thambwe Mwamba pour retirer ses propos. Le délai a été dépassé sans aucune réaction de sa part.
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