À Bukavu, trois semaines après l'investissement de la ville par le M23, soutenu par le Rwanda, des personnes sont tuées et des maisons attaquées par des bandits armés presque chaque soir. Selon des témoins, de nombreux présumés criminels sont également lynchés la nuit par des habitants en colère.
Ce climat délétère inquiète la société civile, les mouvements citoyens et les défenseurs des droits humains. Amos Bisimwa est militant du mouvement citoyen Observatoire des actions parlementaires et gouvernementales (OBAPG) en RDC, il exprime son indignation et appelle au retour à l’ordre : « Il ne se passe plus un jour sans qu’on n’enregistre au-delà de 12 morts dans la ville de Bukavu. Au moins 12 morts ! »
« Justice populaire »
« La semaine écoulée, dit-il encore, on est allé jusqu’à 14 morts par jour. Des gens qui sont en train d’être tués par la justice populaire (les gens se rendent justice) mais aussi les règlements de comptes. A part ceux qui sont brûlés dans la justice populaire, beaucoup d’autres reçoivent des balles dans la tête. »
« L'insécurité est notamment causée par les évadés des différentes prisons de la ville de Bukavu et des territoires ; on peut les estimer à plus de 5 000 évadés. Profitant des armes abandonnées dans la rue par les FARDC qui ont pris la fuite, ce sont ces armes là qu’ils utilisent pour insécuriser la population et tuer les paisibles citoyens. La recommandation est que la justice reprenne ses activités pour juguler cette situation, et que les policiers amenés au Nord-Kivu pour une formation idéologique reviennent dans l’extrême urgence pour assurer l’ordre public », explique aussi Amos Bisimwa.
Ce climat délétère inquiète la société civile, les mouvements citoyens et les défenseurs des droits humains. Amos Bisimwa est militant du mouvement citoyen Observatoire des actions parlementaires et gouvernementales (OBAPG) en RDC, il exprime son indignation et appelle au retour à l’ordre : « Il ne se passe plus un jour sans qu’on n’enregistre au-delà de 12 morts dans la ville de Bukavu. Au moins 12 morts ! »
« Justice populaire »
« La semaine écoulée, dit-il encore, on est allé jusqu’à 14 morts par jour. Des gens qui sont en train d’être tués par la justice populaire (les gens se rendent justice) mais aussi les règlements de comptes. A part ceux qui sont brûlés dans la justice populaire, beaucoup d’autres reçoivent des balles dans la tête. »
« L'insécurité est notamment causée par les évadés des différentes prisons de la ville de Bukavu et des territoires ; on peut les estimer à plus de 5 000 évadés. Profitant des armes abandonnées dans la rue par les FARDC qui ont pris la fuite, ce sont ces armes là qu’ils utilisent pour insécuriser la population et tuer les paisibles citoyens. La recommandation est que la justice reprenne ses activités pour juguler cette situation, et que les policiers amenés au Nord-Kivu pour une formation idéologique reviennent dans l’extrême urgence pour assurer l’ordre public », explique aussi Amos Bisimwa.
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