La prise en charge des malades du cancer est difficile car trop coûteuse pour les Congolais. Le directeur du centre, Sulu Maseb A Mwang, compte sur les subventions de l’État pour permettre une prise en charge sur le long terme : « Quel que soit le pays, la radiothérapie coûte cher. Nous voulons que les soins soient gratuits parce que personne ne pourra supporter seul les soins. »
Manque de compétences
Il manque aussi des compétences au niveau local. Pour son centre, il a fait appel à des médecins expatriés. Du diagnostic au traitement, le cancer reste l’une des maladies les moins traitées; et pourtant celle dont la mortalité est la plus importante.
L’État ne dispose, à ce jour, d’aucune politique en la matière, regrette Bienvenue Lebwaze, président de la Ligue nationale contre le cancer (Linac) : « On est au point mort. Il n’y a pas encore de programme national de lutte contre le cancer. En RDC, on a eu plus ou moins 48 000 nouveaux cas en 2018. Ces chiffres, je sais qu’ils sont sous-estimés parce que beaucoup de cas de cancers passent inaperçus ou ils finissent leur course vers les églises ou vers les tradipraticiens. »
Besoin de quarante centres
Actuellement, les malades ayant les moyens vont se faire soigner à l’étranger. Mélissa Amisi Sharufa et sa fondation Bomoko sensibilisent les Congolais sur la prévention du cancer depuis trois ans : « Il y a des structures dans la lutte, mais soigner, on le fait un peu de manière anarchique. Pour se faire soigner à l’étranger avec notre expérience, c’est à peu près 70 000 dollars (environ 61 300 euros) par malade, parce que le malade ne voyage pas seul et fait généralement un séjour de quatre mois. »
Il faudrait au moins quarante centres de radiothérapie à travers le pays pour une couverture minimale, estime cette militante, en se basant sur les recommandations de l’OMS.
Manque de compétences
Il manque aussi des compétences au niveau local. Pour son centre, il a fait appel à des médecins expatriés. Du diagnostic au traitement, le cancer reste l’une des maladies les moins traitées; et pourtant celle dont la mortalité est la plus importante.
L’État ne dispose, à ce jour, d’aucune politique en la matière, regrette Bienvenue Lebwaze, président de la Ligue nationale contre le cancer (Linac) : « On est au point mort. Il n’y a pas encore de programme national de lutte contre le cancer. En RDC, on a eu plus ou moins 48 000 nouveaux cas en 2018. Ces chiffres, je sais qu’ils sont sous-estimés parce que beaucoup de cas de cancers passent inaperçus ou ils finissent leur course vers les églises ou vers les tradipraticiens. »
Besoin de quarante centres
Actuellement, les malades ayant les moyens vont se faire soigner à l’étranger. Mélissa Amisi Sharufa et sa fondation Bomoko sensibilisent les Congolais sur la prévention du cancer depuis trois ans : « Il y a des structures dans la lutte, mais soigner, on le fait un peu de manière anarchique. Pour se faire soigner à l’étranger avec notre expérience, c’est à peu près 70 000 dollars (environ 61 300 euros) par malade, parce que le malade ne voyage pas seul et fait généralement un séjour de quatre mois. »
Il faudrait au moins quarante centres de radiothérapie à travers le pays pour une couverture minimale, estime cette militante, en se basant sur les recommandations de l’OMS.
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