Commune de Lingwala à la sortie du centre-ville de Kinshasa. Évan, mère de famille, agent de l’État n’en revient pas : vivre est devenu un exercice de survie pour elle et sa famille. « Il faut payer une maison, des factures. Lorsque vous changez le franc en dollar, vous avez 60 dollars et c’est difficile à vivre actuellement », explique-t-elle.
Plus sévère que prévue, la récession fait des ravages. Dans un climat général d’incertitude, il faut désormais se serrer la ceinture : « On est censé réduire la consommation journalière, précise-t-elle. Tout ce que les enfants préféraient après le repas, les friandises, ils n’en bénéficient plus parce qu’on est concentré que sur un souper et un déjeuner le matin. »
Face à cette situation qui alimente une grogne sociale, tous les travailleurs sont frappés de pleins fouets, et sont désespérés à l’image de Lemien Saka : « C’est une souffrance qui s’accentue, regrette-t-il. Il n’y a rien qui est fait pour qu’il y ait un changement. La population et le gouvernement, on constate, et on va mettre tout cela sur le dos du coronavirus. Il n’y a rien qui nous rassure sur le fait que l’avenir sera meilleur. »
Les fonctionnaires ne savent plus à quel saint se vouer depuis plusieurs années à cause de la dévaluation. « Le dollar s’échange à 2 050. On nous le paie au taux budgétaire de 1 750, indique Fidèle Kiyangi Matangila, le président de l'Intersyndicale nationale de l'administration publique (INAP). Même si on nous le paie au taux de 2 050, nous ne pouvons pas vivre avec ce salaire pendant cinq jours. Ils nous exposent à la corruption. »
Le président Félix Tshisekedi a exigé du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque centrale que des mesures efficaces soient prise pour enrayer la dépréciation du franc, quand la société civile considère que, depuis l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir, le train de vie des institutions a explosé alors que les recettes ne cessent de dégringoler.
Plus sévère que prévue, la récession fait des ravages. Dans un climat général d’incertitude, il faut désormais se serrer la ceinture : « On est censé réduire la consommation journalière, précise-t-elle. Tout ce que les enfants préféraient après le repas, les friandises, ils n’en bénéficient plus parce qu’on est concentré que sur un souper et un déjeuner le matin. »
Face à cette situation qui alimente une grogne sociale, tous les travailleurs sont frappés de pleins fouets, et sont désespérés à l’image de Lemien Saka : « C’est une souffrance qui s’accentue, regrette-t-il. Il n’y a rien qui est fait pour qu’il y ait un changement. La population et le gouvernement, on constate, et on va mettre tout cela sur le dos du coronavirus. Il n’y a rien qui nous rassure sur le fait que l’avenir sera meilleur. »
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