Sur environ 400 partis politiques enregistrés dans le pays, nombreux étaient présents au rendez-vous. Mais l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et quelques autres organisations représentatives de l’opposition politique ont décliné l’invitation de Richard Muyej.Ce dernier a néanmoins tenu à rassurer tout le monde sur les concertations nationales initiées par le président Joseph Kabila et qui font l’objet de controverses au sein de la classe politique.
Renforcer la cohésion nationale
Loin de devenir une confrontation entre Congolais, ces « Assises », selon le ministre de l’Intérieur, devraient plutôt mener vers la cohésion nationale face à la guerre qui n’est, selon lui toujours, ni une rébellion, ni une sécession, mais simplement une agression extérieure.
« Nous n’avons pas le droit de laisser des ambitions hégémonistes s’exprimer sur notre territoire, ni celui d’assister continuellement au spectacle de plus de deux millions de nos compatriotes en état d’errance », a expliqué Richard Muyej. Il a ensuite appelé les Congolais à laisser de côté les divergences d’opinion politique et à ne considérer, en ce moment spécial, que l’intérêt supérieur de la patrie.
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