Un gouvernement en ordre de bataille en vue des prochaines élections ? Ou un subtil jeu d’équilibriste entre les différentes tendances de la majorité présidentielle ? Tous les éditorialistes congolais s’accordent sur un point : le nouveau gouvernement marque le retour du politique. Presque tous les chefs de partis qui composent la majorité présidentielle sont présents dans la nouvelle équipe.
Si Matata I était composé de technocrates proches du Premier ministre et choisis par lui, Matata II, comme on surnomme ce nouveau gouvernement, change la donne. Trois vice-Premiers ministres entourent désormais le chef de l’exécutif. Tous sont sous la tutelle directe du président.
Le numéro deux du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, lui, n’est autre qu’Evariste Boshab, le secrétaire général du parti présidentiel, l’incarnation de l’aile dure du parti. Il est l’architecte de la réforme de la Constitution, premier défenseur d’un troisième mandat pour Joseph Kabila. Il aura en charge, entre autres, le dossier sensible du recensement et des élections.
Enfin, le Premier ministre perd le contrôle des finances avec la réapparition d'un ministère attribué à l'un des directeurs de cabinet adjoint du chef de l'Etat. Les postes clés, les Affaires étrangères, la Défense, la Justice et les Mines, restent entre les mains de personnes connues pour leur loyauté envers le président.
Dans ce contexte, il y a de quoi s'interroger sur la marge de manœuvre du Premier ministre Matata Ponyo. En tout cas, à peine est-il nommé, que plusieurs sources évoquent déjà l’hypothèse d’un nouveau remaniement dans les mois qui viennent.
Si Matata I était composé de technocrates proches du Premier ministre et choisis par lui, Matata II, comme on surnomme ce nouveau gouvernement, change la donne. Trois vice-Premiers ministres entourent désormais le chef de l’exécutif. Tous sont sous la tutelle directe du président.
Le numéro deux du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, lui, n’est autre qu’Evariste Boshab, le secrétaire général du parti présidentiel, l’incarnation de l’aile dure du parti. Il est l’architecte de la réforme de la Constitution, premier défenseur d’un troisième mandat pour Joseph Kabila. Il aura en charge, entre autres, le dossier sensible du recensement et des élections.
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