La direction de la Gecamines fonctionne « sans vision managériale claire et dans une opacité quasi-totale », accuse le rapport réalisé après un mois de travail mené par la mission dirigée par le député John Kabeya Mbonda.
La compagnie aurait perdu plus de 47 millions de dollars américains en 2024, en tentant de relancer la production via une stratégie de « traitement à façon » qui s’est révélée non rentable : confier le traitement de minerais à des entreprises tierces.
Dans le même temps, la direction a investi 125 millions de dollars dans une minoterie et 43 millions de plus dans la réhabilitation de deux tours jumelles, sans rapport direct avec l’objet social de l’entreprise, note la mission parlementaire.
Côté production, l’effondrement est inédit : De 25 000 tonnes de cuivre et 300 tonnes de cobalt en 2019 quand le président Félix Tshisekedi arrive au pouvoir, la production de la Gecamines a dégringolé à 1 500 tonnes de cuivre et aucun gramme de cobalt en 2024.
Les députés attribuent ces scandales à la direction générale qui « dirige l’entreprise à distance par voie téléphonique ». Le directeur général passe rarement plus de deux semaines par mois à Lubumbashi.
L’an dernier, la Gecamines a quand même réussi à réaliser des recettes de plus d’un milliard de dollars via différents contrats de participation. Pour les députés, ces fonds suffisent « s’ils sont bien gérés » à permettre un début de redressement du fleuron congolais des mines.
La compagnie aurait perdu plus de 47 millions de dollars américains en 2024, en tentant de relancer la production via une stratégie de « traitement à façon » qui s’est révélée non rentable : confier le traitement de minerais à des entreprises tierces.
Dans le même temps, la direction a investi 125 millions de dollars dans une minoterie et 43 millions de plus dans la réhabilitation de deux tours jumelles, sans rapport direct avec l’objet social de l’entreprise, note la mission parlementaire.
Côté production, l’effondrement est inédit : De 25 000 tonnes de cuivre et 300 tonnes de cobalt en 2019 quand le président Félix Tshisekedi arrive au pouvoir, la production de la Gecamines a dégringolé à 1 500 tonnes de cuivre et aucun gramme de cobalt en 2024.
Les députés attribuent ces scandales à la direction générale qui « dirige l’entreprise à distance par voie téléphonique ». Le directeur général passe rarement plus de deux semaines par mois à Lubumbashi.
L’an dernier, la Gecamines a quand même réussi à réaliser des recettes de plus d’un milliard de dollars via différents contrats de participation. Pour les députés, ces fonds suffisent « s’ils sont bien gérés » à permettre un début de redressement du fleuron congolais des mines.
Autres articles
-
Gabon: le gouvernement veut réduire le train de vie de l’État
-
Côte d'Ivoire: le président Ouattara se prononcera «dans les jours qui viennent» sur sa candidature à un 4e mandat
-
Tchad: les avocats dénoncent le «rétrécissement» des libertés publiques
-
Sommet de la Cédéao à Abuja: une institution à la recherche d’un nouveau souffle
-
Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara désigné candidat à la présidentielle par son parti