« J’ai entre les mains le rapport d’Amnesty International et 80% de ce rapport, pour l’essentiel, parle d’une période qui ne concerne pas le gouvernement de Macky Sall. Il commence par les troubles qui ont éclaté en en janvier et février, de l’utilisation excessive de la force publique, lors de la période pré-électorale, les morts de janvier, la mort de Mamadou Diop et d’Ousseynou Seck en février », a réagi le ministre de la justice qui poursuit.
« C’est un rapport un peu décalé de la situation actuelle puis qu’il se réfère à des évènements qui remontent bien avant notre arrivée et pour lesquels, le gouvernement a pris des mesures qui vont dans le sens de la lutte contre l’impunité», dit Aminata Touré qui ne manque pas de citer les « pages 270, 271 et 272 qui évoquent l’Affaire Hisséne Habré» où selon elle, « il y a des informations qui sont en retard.
« Par exemple, lorsque le rapport dit que le Sénégal n’a conclu aucun rapport d’entrée judiciaire avec d’autres pays. Nous en avons conclu avec le Tchad qui est le terrain des opérations. Il n’est pas de bon aloi d’avoir des commentaires politiques».
« Amnesty International est une organisation très sérieuse pour laquelle j’ai beaucoup de respect. Donc, il ne faudrait pas utiliser des commentaires à d’autres fins. Le Sénégal, en Afrique est quand même un exemple et c’est d’ailleurs un peu ce qui nous vaut la visite de personnalités comme M. Obama. En matière de droits humains, il faut comprendre qu’on tend vers un progrès sans arrêt, maintenant, y mettre une dimension politique, cela gâche tout. C’est un rapport extrêmement politique », conclu la « dame de fer », sur les colonnes du journal "Le Populaire".
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