«L’audit organisationnel, financier et comptable de la Sspp Le Soleil, a permis de déceler des manquements susceptibles d’entamer la performance de la société, dans un contexte de concurrence et de mutation de l’environnement technologique du secteur. Les manquements les plus saillants sont relatifs à l’absence de planification stratégique et à des défaillances dans la gestion financière et comptable». Ces faits sont relevés dans le rapport de l’Ige 2015.
Parmi les manquements, figure en bonne place le paiement, en 2005, de 106 millions FCFA pour une commande de voitures qui n’a jamais été livrée. Parmi les bizarreries notées dans cette société, on peut noter la commande d’une imprimerie numérique en 2008, qui n’a été livrée que partiellement, alors que la totalité de la somme de la transaction (235 millions) a été versée. Et l’imprimerie n’a jamais fonctionné.
Les vérificateurs ont aussi relevé d’autres anomalies «Des dépenses sans couverture, alors qu’au même moment, des crédits
concernant d’autres rubriques n’ont pas été engagés. Des incohérences entre données inscrites en réalisation et écritures comptables».
Les salaires fictifs sont aussi de mise dans cette structure. Les vérificateurs ont décelé de nombreux recrutements non autorisés par le Conseil d’administration. De ce fait, le ratio des charges du personnel sur le chiffre d’affaire hors subvention est passé de 81% en 2008 à 120% en 2012. Les inspecteurs ont aussi relevé «l’absence de suivi dans le remboursement des prêts et avances octroyés au personnel, et le paiement de salaires fictifs».
Parmi les manquements, figure en bonne place le paiement, en 2005, de 106 millions FCFA pour une commande de voitures qui n’a jamais été livrée. Parmi les bizarreries notées dans cette société, on peut noter la commande d’une imprimerie numérique en 2008, qui n’a été livrée que partiellement, alors que la totalité de la somme de la transaction (235 millions) a été versée. Et l’imprimerie n’a jamais fonctionné.
Les vérificateurs ont aussi relevé d’autres anomalies «Des dépenses sans couverture, alors qu’au même moment, des crédits
concernant d’autres rubriques n’ont pas été engagés. Des incohérences entre données inscrites en réalisation et écritures comptables».
Les salaires fictifs sont aussi de mise dans cette structure. Les vérificateurs ont décelé de nombreux recrutements non autorisés par le Conseil d’administration. De ce fait, le ratio des charges du personnel sur le chiffre d’affaire hors subvention est passé de 81% en 2008 à 120% en 2012. Les inspecteurs ont aussi relevé «l’absence de suivi dans le remboursement des prêts et avances octroyés au personnel, et le paiement de salaires fictifs».
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