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Reconnu coupable du meurtre de sa concubine : Abdoulaye Camara écope de 20 ans de travaux forcés

Abdoulaye Camara, un vulgarisateur de profession, , a poignardé à mort sa concubine prostituée, Amy Collé Diouf, qui avait interrompu volontairement une grossesse dont-il était le père. Devant la barre de la chambre criminelle de Dakar, l'accusé a été reconnu coupable de meurtre, et condamné à 20 ans de travaux forcés.



Les faits remontent au 18 mai 2010. En effet, les hommes du Commissariat de Guédiawaye ont été informés qu’au quartier Golf Océan, une dame du nom d’Amy Collé Diouf avait été poignardée à la gorge par un sieur nommé Abdoulaye Camara et perdait beaucoup de sang. Amenée à l’hôpital général Grand-Yoff ex CTO par les clients de l’auberge où les choses se sont passées, elle rendra l’âme une (1) heure après. Sur les lieux,  un couteau tacheté de sang a été trouvé par les enquêteurs. 

A l’enquête préliminaire, l’accusé reconnaît être l’auteur du coup fatal. «Elle essayait de sortir un couteau de sa pochette  et je me suis défendu avec les couverts qui étaient sur la table en invoquant la légitime défense », relate le prévenu.

Mais devant la barre de la chambre criminelle, Camara vulganisateur de son état sert une autre version des faits. Selon lui, «la victime était quelqu’une d’extrêmement pauvre et je lui ai loué une chambre juste pour l’aider et s’en est suivie une relation amoureuse et j’avais même promis de la marier.

 Avant, d’ajouter, « seulement , la grossesse est survenue et les parents ont dit qu’on ne pouvait pas ficeler un mariage dans ce cs », raconte-t-il en soutenant qu’il a trouvé sa concubine dans un lit couvert de sang. Abdoulaye Camara reproche à la victime d'avoir interrompu la grossesse sans son consentement », se désole-t-il. A  l’en croire, c’est sur les lieux même qu’il a pris la décision ferme de rompre leur relation. Ce, devant sa famille.

Devant la barre, la thèse de la légitime défense et celle de la provocation a été écartée par le procureur et a requis la peine de 20 ans de prison de travaux forcés et avec intérêts de la partie civile, informe libération. 

Aminata Diouf (Stagiaire)

Mardi 7 Juin 2016 - 12:39


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