« Nous resterons sur le qui-vive jusqu’au bout », affirme David Grossman, au micro de notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Face à la résidence du président israélien à Jérusalem, l’endroit où se déroule le dialogue entre les parties, l’écrivain israélien proclame que les dirigeants du pays qui poussent à cette réforme ont fait l’erreur de leur vie.
Une « pause » législative a été annoncée le 27 mars par Benyamin Netanyahu pour donner une « chance [...] au dialogue », après une journée d'intensification de la contestation, un début de grève générale et l'apparition de tensions au sein de la majorité, déclenchées notamment par l'annonce du limogeage du ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui s'était prononcé pour une pause.
Mais cela n'a pas empêché des centaines de milliers de manifestants de défiler dans tout le pays pour cette treizième semaine de protestation. Des routes ont été bloquées et la police est intervenue, notamment à Tel-Aviv pour disperser des groupes de manifestants. S'il y avait un peu moins de monde que les samedis soir précédents, la mobilisation reste très forte. Pas question d’arrêter. « Il faut continuer et il faut aller jusqu’au bout, estime Nathan Rujanski. Ou bien il y aura une démocratie ou bien il y aura une dictature. Ce n’est pas du tout acceptable. »
« Le sentiment est que l'on essaie de nous endormir »
Pour le gouvernement, la réforme vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement. Les détracteurs de la réforme estiment au contraire qu'elle risque de mettre en péril les principes démocratiques en usage en Israël en faisant sauter des garde-fous. Ils craignent qu'elle ouvre la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.
Avital, une mère de famille est très inquiète pour l’avenir de ses enfants : « Je n’ai pas confiance. Le sentiment est que l’on essaie de nous endormir. Des jours difficiles sont devant nous, mais nous ne nous laisserons pas faire », assure-t-elle. La semaine prochaine, ce sera la Pâque juive. Traditionnellement une période de trêve.
Une « pause » législative a été annoncée le 27 mars par Benyamin Netanyahu pour donner une « chance [...] au dialogue », après une journée d'intensification de la contestation, un début de grève générale et l'apparition de tensions au sein de la majorité, déclenchées notamment par l'annonce du limogeage du ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui s'était prononcé pour une pause.
Mais cela n'a pas empêché des centaines de milliers de manifestants de défiler dans tout le pays pour cette treizième semaine de protestation. Des routes ont été bloquées et la police est intervenue, notamment à Tel-Aviv pour disperser des groupes de manifestants. S'il y avait un peu moins de monde que les samedis soir précédents, la mobilisation reste très forte. Pas question d’arrêter. « Il faut continuer et il faut aller jusqu’au bout, estime Nathan Rujanski. Ou bien il y aura une démocratie ou bien il y aura une dictature. Ce n’est pas du tout acceptable. »
« Le sentiment est que l'on essaie de nous endormir »
Pour le gouvernement, la réforme vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement. Les détracteurs de la réforme estiment au contraire qu'elle risque de mettre en péril les principes démocratiques en usage en Israël en faisant sauter des garde-fous. Ils craignent qu'elle ouvre la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.
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