
Le Dialogue politique instauré au lendemain de la dernière présidentielle a finalement volé en éclats. L’annonce du énième report des élections locales décidé par le camp du pouvoir a poussé l’opposition à se retirer de ce conclave. A travers un communiqué, le Front national de résistance (FNR) a annoncé sa décision de suspendre sa participation aux travaux du dialogue politique jusqu’à nouvel ordre.
Par ce retrait, il entend protester contre la décision « unilatérale » du pouvoir en place de repousser les élections locales alors qu’elles étaient prévues normalement ce mois de mars 2021. « Le pôle de la majorité mis en minorité par les pôles de l’opposition, des non-alignés et de la société civile lors de la dernière réunion de la commission politique, est en train de s’arc-bouter sur sa décision unilatérale de faire tenir les élections locales au courant de l’année 2020 », a indiqué le front. Dans sa logique de contestation de ce report, le Front national de résistance avance des arguments techniques et scientifiques qu’il a déjà servis sur la table du Dialogue.
A en croire les dirigeants du front, leurs arguments montreraient « clairement et nettement » la possibilité d’organiser le scrutin au plus tard en décembre prochain. « Or, il est bien établi qu’un tel dessein de la majorité ne manquera pas indubitablement de bouleverser d’avantage le calendrier électoral déjà bien mis en mal, dans un contexte de recul net de la démocratie dans notre pays », fustigent les opposants, rapportés par Le Témoin.
ALDIOUMA SOW, CHARGé DES éLECTIONS AU PASTEF « Macky Sall veut se refaire une santé politique avant d’aller aux élections »
Représentant le parti Pastef au sein de la commission politique du dialogue national, Aldiouma Sow voit une manigance de la part du président Macky Sall dans ce nouveau report des locales. A l’en croire, ce sont en réalité la désastreuse situation économique que traverse le pays et les récentes manifestations contre le pouvoir qui seraient à l’origine de ce repli. « Les récentes manifestations ont montré un dégoût de la part des populations contre la gouvernance du président Macky Sall mais également contre sa façon de ternir l’Etat de droit. Aujourd’hui, il est évident que le contexte actuel ne lui est pas favorable aussi bien sur le plan économique que sur le plan politique. Et par conséquent, la solution qu’il trouve c’est de reporter encore la date des élections pour espérer une situation qui lui serait favorable. Autrement, il veut se refaire une santé politique avant d’aller aux élections » estime M. Sow, représentant le Pastef au sein du Front national de résistance.
Revenant sur les pourparlers entre ce bloc de l’opposition et la majorité présidentielle lors du dialogue politique, l’expert électoral du parti de Sonko explique que l’opposition avait proposé une réduction des opérations électorales et de lancer certaines étapes de façon simultanée. « Autrement dit, au moment où les partis politiques constituent leurs listes, on peut en même temps faire la révision des listes électorales. Cela aurait pu nous permettre de rester dans les délais et d’organiser les élections à temps. Mais le camp du pouvoir a catégoriquement refusé en disant qu’il faut respecter les délais actuels. Or, dans cette logique, ils savaient pertinemment qu’on ne pourrait pas tenir l’élection en 2021 », a fustigé Aldiouma Sow, représentant du parti Pastef à la table du dialogue politique.
Selon lui, il n’est pas exclu que, du fait de cette volonté « unilatérale » du pouvoir de reporter les élections, l’opposition organise des marches de protestation en vue de faire respecter le calendrier électoral, rapporte Le Témoin.
Par ce retrait, il entend protester contre la décision « unilatérale » du pouvoir en place de repousser les élections locales alors qu’elles étaient prévues normalement ce mois de mars 2021. « Le pôle de la majorité mis en minorité par les pôles de l’opposition, des non-alignés et de la société civile lors de la dernière réunion de la commission politique, est en train de s’arc-bouter sur sa décision unilatérale de faire tenir les élections locales au courant de l’année 2020 », a indiqué le front. Dans sa logique de contestation de ce report, le Front national de résistance avance des arguments techniques et scientifiques qu’il a déjà servis sur la table du Dialogue.
A en croire les dirigeants du front, leurs arguments montreraient « clairement et nettement » la possibilité d’organiser le scrutin au plus tard en décembre prochain. « Or, il est bien établi qu’un tel dessein de la majorité ne manquera pas indubitablement de bouleverser d’avantage le calendrier électoral déjà bien mis en mal, dans un contexte de recul net de la démocratie dans notre pays », fustigent les opposants, rapportés par Le Témoin.
ALDIOUMA SOW, CHARGé DES éLECTIONS AU PASTEF « Macky Sall veut se refaire une santé politique avant d’aller aux élections »
Représentant le parti Pastef au sein de la commission politique du dialogue national, Aldiouma Sow voit une manigance de la part du président Macky Sall dans ce nouveau report des locales. A l’en croire, ce sont en réalité la désastreuse situation économique que traverse le pays et les récentes manifestations contre le pouvoir qui seraient à l’origine de ce repli. « Les récentes manifestations ont montré un dégoût de la part des populations contre la gouvernance du président Macky Sall mais également contre sa façon de ternir l’Etat de droit. Aujourd’hui, il est évident que le contexte actuel ne lui est pas favorable aussi bien sur le plan économique que sur le plan politique. Et par conséquent, la solution qu’il trouve c’est de reporter encore la date des élections pour espérer une situation qui lui serait favorable. Autrement, il veut se refaire une santé politique avant d’aller aux élections » estime M. Sow, représentant le Pastef au sein du Front national de résistance.
Revenant sur les pourparlers entre ce bloc de l’opposition et la majorité présidentielle lors du dialogue politique, l’expert électoral du parti de Sonko explique que l’opposition avait proposé une réduction des opérations électorales et de lancer certaines étapes de façon simultanée. « Autrement dit, au moment où les partis politiques constituent leurs listes, on peut en même temps faire la révision des listes électorales. Cela aurait pu nous permettre de rester dans les délais et d’organiser les élections à temps. Mais le camp du pouvoir a catégoriquement refusé en disant qu’il faut respecter les délais actuels. Or, dans cette logique, ils savaient pertinemment qu’on ne pourrait pas tenir l’élection en 2021 », a fustigé Aldiouma Sow, représentant du parti Pastef à la table du dialogue politique.
Selon lui, il n’est pas exclu que, du fait de cette volonté « unilatérale » du pouvoir de reporter les élections, l’opposition organise des marches de protestation en vue de faire respecter le calendrier électoral, rapporte Le Témoin.
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