Combattant de la Seleka à Damara, le 10 janvier 2013. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Les hostilités ont repris ce matin à Bangui. Et on commence à entendre des tirs dans tout le centre-ville. Il y a une dizaine de minutes, peu avant 7 heures TU ce dimanche 24 mars, nous avons pu entendre une première détonation d’armes lourdes et actuellement on commence à entendre des tirs de kalachnikov, toujours dans le centre-ville. On peut imaginer que les combats autour du palais présidentiel ont d'ailleurs certainement déjà commencé.
C’est une colonne dirigée par le général Arda Hakouma, le chef d’état-major chargé des opérations de la Seleka. Il est actuellement manifestement au coeur de Bangui. Il y a à peu près 30 minutes, il était à environ 5, 6 ou 7 kilomètres du centre-ville. Manifestement, les combats se rapprochent.
Comment la population de Bangui vit-elle ces événements ?
Bien évidemment, la population a peur. Les gens sont terrés chez eux. Hier, samedi 23 mars au soir, il y a eu des premiers signes de débandade, les gens fuyaient dans certains quartiers, notamment au niveau du PK12, c’est-à-dire à 12 kilomètres du centre-ville. C’est là où hier, il y a eu l’essentiel des combats.
Actuellement c’est donc en centre-ville que ça se déroule. Chacun est terré chez soi et espère qu’il n’y aura pas de bain de sang, pas de pillage aussi. Voilà ce qu’on peut dire de la situation sur place. La tension est aujourd’hui très forte à Bangui et on peut imaginer que la journée sera décisive pour les deux camps.
Source: RFI
C’est une colonne dirigée par le général Arda Hakouma, le chef d’état-major chargé des opérations de la Seleka. Il est actuellement manifestement au coeur de Bangui. Il y a à peu près 30 minutes, il était à environ 5, 6 ou 7 kilomètres du centre-ville. Manifestement, les combats se rapprochent.
Comment la population de Bangui vit-elle ces événements ?
Bien évidemment, la population a peur. Les gens sont terrés chez eux. Hier, samedi 23 mars au soir, il y a eu des premiers signes de débandade, les gens fuyaient dans certains quartiers, notamment au niveau du PK12, c’est-à-dire à 12 kilomètres du centre-ville. C’est là où hier, il y a eu l’essentiel des combats.
Actuellement c’est donc en centre-ville que ça se déroule. Chacun est terré chez soi et espère qu’il n’y aura pas de bain de sang, pas de pillage aussi. Voilà ce qu’on peut dire de la situation sur place. La tension est aujourd’hui très forte à Bangui et on peut imaginer que la journée sera décisive pour les deux camps.
Source: RFI
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