La Cour suprême va stater ce jeudi, sur le recours de l’ancien maire de Dakar, Barthélemy Dias, contestant sa révocation. Après de brefs débats, l’audience a été suspendue et le délibéré est prévu pour midi.
À l’issue de la séance, Me El Hadji Amadou Sall, l’un des avocats de M. Dias et le seul présent à l’audience, a fait part de ses impressions et de ses appréhensions. « Je ne suis pas rassuré du dénouement de cette affaire. Nous avons des craintes par rapport au verdict qui sera rendu par le juge à 12 heures », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces craintes sont liées « d’une certaine façon au comportement à la fois du Conseil municipal, de l’administration, j’allais dire à la pression que l’État a exercée, que l’administration et le gouvernement ont exercée sur le Conseil municipal ».
Me Sall est également revenu sur le calendrier controversé des événements : « Pendant que la Cour suprême était saisie d’une procédure d’urgence, le Conseil municipal s’est réuni. Au moment même où nous plaidions devant la Cour, le Conseil municipal élisait un maire. » Il a rappelé que la Cour suprême avait la possibilité d’annuler et d’interdire cette réunion en procédure d’urgence, et a déploré le manque de « décence et de respect » qui aurait commandé d’attendre sa décision.
« J’ajoute que c’est après la publication par le Greffe de la Cour suprême de la date de cette audience que le Conseil municipal a été convoqué. On avait la désagréable sensation qu’il y avait une course de vitesse contre la Cour suprême », a-t-il affirmé.
Concernant l’absence des autres avocats de la défense, Me Sall a précisé que leur présence ou leur prise de parole n’était pas nécessaire : « On s’en rapporte à ce qui a été écrit. C’est pourquoi les audiences de la Cour suprême ne sont pas des audiences de longs débats ; ce sont des audiences très courtes. »
Et de conclure, malgré ses inquiétudes : « En ce qui me concerne, l’essentiel a été dit et écrit. La décision relève désormais de la Cour suprême. Même si, fondamentalement, nous avons des craintes, nous avons confiance en la Cour suprême, quel que soit le verdict qu’elle rendra aujourd’hui ».
À l’issue de la séance, Me El Hadji Amadou Sall, l’un des avocats de M. Dias et le seul présent à l’audience, a fait part de ses impressions et de ses appréhensions. « Je ne suis pas rassuré du dénouement de cette affaire. Nous avons des craintes par rapport au verdict qui sera rendu par le juge à 12 heures », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces craintes sont liées « d’une certaine façon au comportement à la fois du Conseil municipal, de l’administration, j’allais dire à la pression que l’État a exercée, que l’administration et le gouvernement ont exercée sur le Conseil municipal ».
Me Sall est également revenu sur le calendrier controversé des événements : « Pendant que la Cour suprême était saisie d’une procédure d’urgence, le Conseil municipal s’est réuni. Au moment même où nous plaidions devant la Cour, le Conseil municipal élisait un maire. » Il a rappelé que la Cour suprême avait la possibilité d’annuler et d’interdire cette réunion en procédure d’urgence, et a déploré le manque de « décence et de respect » qui aurait commandé d’attendre sa décision.
« J’ajoute que c’est après la publication par le Greffe de la Cour suprême de la date de cette audience que le Conseil municipal a été convoqué. On avait la désagréable sensation qu’il y avait une course de vitesse contre la Cour suprême », a-t-il affirmé.
Concernant l’absence des autres avocats de la défense, Me Sall a précisé que leur présence ou leur prise de parole n’était pas nécessaire : « On s’en rapporte à ce qui a été écrit. C’est pourquoi les audiences de la Cour suprême ne sont pas des audiences de longs débats ; ce sont des audiences très courtes. »
Et de conclure, malgré ses inquiétudes : « En ce qui me concerne, l’essentiel a été dit et écrit. La décision relève désormais de la Cour suprême. Même si, fondamentalement, nous avons des craintes, nous avons confiance en la Cour suprême, quel que soit le verdict qu’elle rendra aujourd’hui ».
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