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Révision constitutionnelle: La toile gronde et tempête contre le revirement de Macky Sall

L’avis du Conseil constitutionnel sur la réduction du mandat du président de 7 à 5 ans affole la toile. Ainsi entre facebook, twitter, instagram et sur périscope, les internautes se déchaînent. La décision du Conseil constitutionnel qui indique à Macky Sall d’aller jusqu’au bout de son mandat c’est à dire en 2019, un verdict jugé très polémique et problématique par les internautes. Des réactions qui ont soulevé un débat et des points de vues qui déchirent la toile avec des analyses et des commentaires du pour ou du contre.



 Depuis hier la toile se déchire, sur les réseaux sociaux, chacun y va de son analyse après la décision du Conseil constitutionnel rendu public par le chef de l’Etat. Si d’aucuns y voit un simple reniement de la part du président Macky Sall, c’est en terme simple du «wax waxeet» (se dédire), sur le fait que le Chef de l'Etat a décidé de déposer les armes face aux cinq (5) sages. Pour d’autres par contre, le président de la République n’avait pas le choix car il n’a fait que se conformer à la constitution du Sénégal. «Le président Macky Sall s’est couvert de la décision du Conseil Constitutionnel pour se dérober face à ses promesses devant le peuple sénégalais", lance Abdoulaye Niass. L'internaute d’ajouter «qu’il savait que c'était un moyen de légitimer son revirement, non sans se poser la question de savoir «être politicien et homme de parole, serait-il contradictoire ?". 

 
De l’avis d'un autre internaute qui y va de ses analyses et comparaisons, il faut regretter le fait que "Macky Sall a raté l'occasion de polir davantage l'image du Sénégal dans le monde au moment où en Afrique certains présidents violent les constitutions de leurs pays pour se maintenir au pouvoir". "Quel bel exemple, il aurait adressé à Denis Sassou Nguesso du Congo, à Paul Kagamé du Rwanda, à Joseph Kabila de la RDC», s'écrit-il sur sa page facebook. Sur twitter, Abdoulaye Ndiaye conseille maintenant au président "de se tourner vers les priorités et de soumettre le reste de sa copie à l’Assemblée nationale parce que soutient t-il le référendum n’a plus sa raison d’être et que ces milliards devraient servir à soulager la souffrance des sénégalais".

Très acerbe dans ses critiques, Ibrahima Diouma BA pense que «c'est de la "manipulation" maquillée en réforme constitutionnelle". Et il en veut "pour preuve les deux clans organisés au sein de l'APR qui (nous ) ont pompé l'air toutes ces années pour détourner les sénégalais des calamités de la vie chère". Un point de vue vite botté en touche par un autre commentaire et son auteur croit dur comme fer que «Macky Sall a usé de toutes les voies possibles pour réduire son mandat et se l’appliquer à son mandat en cours mais le Conseil constitutionnel lui a demandé de respecter la charte fondamentale qui prévoit un mandat de 7 ans qui doit aller jusqu’en 2019».

Un avis qui suscite la réaction de cet autre facebookeur, Mamadou Lamine KA selon qui "qui peut le plus peut le moins et comme on parle de respecter l’avis du Conseil constitutionnel donc il invite Macky Sall à respecter l’avis du groupe de travail des Nations Unies sur la détention de Karim Wade».

"Mais à y regarder de prés le président de la République a préféré le choix de la facilité en se conformant à l’avis donné par les cinq (5) sages, une démarche qui n’a pas surpris les esprits avertis car presque tout le monde savait que le Conseil constitutionnel allait demander à Macky Sall de respecter le mandat de 7 ans comme stipuler par la charte fondamentale de notre pays. Par contre, ce qui ahurissant et regrettable, c’est le fait d’avoir tenu en haleine sinon en otage le débat et l’orienter vers ce verbiage inutile depuis son accession au pouvoir tout en sachant pertinemment que l’option de l’article 51 de la constitution allait le lier comme il le souhaitait d’ailleurs. Au finish, c’est lui, Macky Sall, seul qui sort gagnant de ce débat puéril et le peuple toujours mis devant le fait accompli et par des politiciens rusés et qui n’acceptent que personnes ne viennent faire le ménage dans le flou qu’ils ont créé pour bien faire leur sale besogne. Et, comme on dit en politique les engagements et déclarations des politiciens n’engagent que ceux qui y croient", s'éructe-on sur la toile. 


Mercredi 17 Février 2016 - 10:44


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