La crise s'aggrave au sein du Parti Socialiste (PS) sénégalais. L'Initiative pour la Réforme du Parti Socialiste (IR/PS), une faction interne, dénonce dans un communiqué cinglant l'ajournement sine die du congrès de refondation, initialement prévu en décembre. Les réformateurs qualifient cette décision d'« ajournement » de « forfaiture » et d'« échec » imputable à un « manque de volonté politique flagrant » de la direction actuelle.
Pour l'IR/PS, ce report sanctionne un processus vicié dès l'origine, marqué par une « impréparation notoire » et une confusion des rôles.
Détournement de mission et « dérive autocratique »
Selon l'Initiative, la commission spéciale mise en place pour préparer le congrès aurait « illégitimement » détourné son mandat initial. Au lieu de se concentrer sur la réflexion et les propositions pour une refondation, elle se serait muée en un simple « comité de relance des activités », marginalisant sa mission primordiale.
Le communiqué critique vivement l'approche unilatérale de la direction, affirmant que les « plénières incontournables » nécessaires à l'établissement d'un consensus ont été remplacées par des « orientations unilatérales approximatives ». Les sous-commissions, jugées « illégitimes », auraient été « boycottées par les militants », illustrant un « déficit d’organisation criant et volontaire ».
L'IR/PS interprète l'ajournement sine die et la perspective de reconvoquer l'assemblée sans l'aval du Bureau Politique (BP) comme « symptomatiques de l’état d’esprit des responsables actuels, plus attachés à un agenda apocryphe qu’au salut de l’institution ».
Soupçons d'alliance avec le pouvoir et menace de scission
Le document fait également état de rumeurs insistantes évoquant des « réglages sous terrains » visant à perpétuer le statu quo. Les réformateurs craignent un « ultime coup de force » qui préparerait le terrain pour une alliance avec le pouvoir en place, dans une manœuvre de « distribution rétributive destinée à récompenser les fidèles et à châtier les anticonformistes. »
L'IR/PS se montre alarmiste quant aux conséquences de ce qu’il considère comme « dérive autocratique ». « Cet ultime coup de force ne passera pas. Nous en redoutons le caractère létal, il conduirait à la scission du parti et pourrait précipiter sa disparition ».
Plan d'action et exigences de l'IR/PS
Face à cette situation, l'Initiative pour la Réforme réactive sa mobilisation et promet de rendre public un « plan d’action exhaustif et opérant » dans les prochains jours.
L'objectif est d'engager des « réformes profondes et courageuses » et d'exiger, un renouvellement et un rajeunissement profond de la direction, un remodelage des structures du parti, l'élaboration d'un nouveau projet de société social-démocrate et l'émergence d'un véritable leadership pour la conquête du pouvoir.
L'IR/PS conclut en appelant « tous les camarades socialistes d’ici et de la diaspora à se mobiliser pour le salut de notre Illustre Institution », signalant que « le temps des avertissements est révolu ».
Pour l'IR/PS, ce report sanctionne un processus vicié dès l'origine, marqué par une « impréparation notoire » et une confusion des rôles.
Détournement de mission et « dérive autocratique »
Selon l'Initiative, la commission spéciale mise en place pour préparer le congrès aurait « illégitimement » détourné son mandat initial. Au lieu de se concentrer sur la réflexion et les propositions pour une refondation, elle se serait muée en un simple « comité de relance des activités », marginalisant sa mission primordiale.
Le communiqué critique vivement l'approche unilatérale de la direction, affirmant que les « plénières incontournables » nécessaires à l'établissement d'un consensus ont été remplacées par des « orientations unilatérales approximatives ». Les sous-commissions, jugées « illégitimes », auraient été « boycottées par les militants », illustrant un « déficit d’organisation criant et volontaire ».
L'IR/PS interprète l'ajournement sine die et la perspective de reconvoquer l'assemblée sans l'aval du Bureau Politique (BP) comme « symptomatiques de l’état d’esprit des responsables actuels, plus attachés à un agenda apocryphe qu’au salut de l’institution ».
Soupçons d'alliance avec le pouvoir et menace de scission
Le document fait également état de rumeurs insistantes évoquant des « réglages sous terrains » visant à perpétuer le statu quo. Les réformateurs craignent un « ultime coup de force » qui préparerait le terrain pour une alliance avec le pouvoir en place, dans une manœuvre de « distribution rétributive destinée à récompenser les fidèles et à châtier les anticonformistes. »
L'IR/PS se montre alarmiste quant aux conséquences de ce qu’il considère comme « dérive autocratique ». « Cet ultime coup de force ne passera pas. Nous en redoutons le caractère létal, il conduirait à la scission du parti et pourrait précipiter sa disparition ».
Plan d'action et exigences de l'IR/PS
Face à cette situation, l'Initiative pour la Réforme réactive sa mobilisation et promet de rendre public un « plan d’action exhaustif et opérant » dans les prochains jours.
L'objectif est d'engager des « réformes profondes et courageuses » et d'exiger, un renouvellement et un rajeunissement profond de la direction, un remodelage des structures du parti, l'élaboration d'un nouveau projet de société social-démocrate et l'émergence d'un véritable leadership pour la conquête du pouvoir.
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