Karim Wade vient de transmettre une requête aux fins de prise à partie au premier président de la Cour suprême. Ce, pour qu'il ordonne la révocation du magistrat Henry Grégoire Diop. Le document dans le fils du président sortant, liste ses griefs qu'il reproche au magistrat, a été réceptionné le 10 février dernier. En effet, dans la requête signée par les avocats de Karim, Mes Seydou Diagne et Cie, le célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis demande à la Cour suprême "d'ordonner contre le président Henry Grégoire Diop l'interdiction légale prévue par l’article 321 du Code de procédure civile, sous peine de nullité de tout jugement qui interviendrait ultérieurement ; désigner telle Chambre de la Cour suprême aux fins de voir statuer sur l’admission de la prise de partie, désigner telle Chambre qu’il plaira aux fins de jugement ; déclarer fondée la demande de prise à partie contre le magistrat Henry Grégoire Diop, procéder à sa révocation de l’instance en cours, ordonner son remplacement conformément aux dispositions légales en vigueur applicables, allouer le franc symbolique au requérant à titre de dommages et intérêts ».
Sur les raisons de sa demande de révocation, l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père, de lister « des faits et gestes intervenus durant son jugement devant la CREI ». A l’audience du 27 août 2014, Karim explique que le magistrat Henry Grégoire Diop avait déjà pris sa décision après le débats sur les exceptions de nullité et les fins de non-recevoir en déclarant ceci : « mettons l’affaire en délibéré afin de statuer sur l’ensemble des moyens soulevés au cours des jours précédents par la défense, jusqu’au lundi 1er septembre. Ensuite l’audience va continuer ». A l’audience du 1er septembre 2014, poursuit Wade-fils : « le juge s’était fait une religion sur la culpabilité en déclarant publiquement « Parce que vous pensez pouvoir rentrer chez vous à l’issue du procès ? ». Ce jour-là, le détenu avait demandé à ce qu’il soit condamné afin que chacun puisse rentrer chez soi ». A l’audience du 2 septembre 2014, le célèbre détenu note que « le magistrat manifeste « un manque de réserves et d’impartialité dans le sens prohibé par le statut des magistrats » lorsqu’il avait refusé de répondre aux questions de la Cour sans la présence physique d’Ibrahim Aboukhalil Bourgi. Ce jour-là, lit-on dans la requête : « le magistrat avait réagi ainsi : « Est-ce que vous attendrez également le retour de Karim Aboukhalil, votre complice en fuite ? ». Selon Karim : « Lorsque les avocats de la défense ont demandé que cette déclaration soit inscrite au plumitif d’audience par les greffiers de la Cour, le président a refusé d’en donner acte, preuve qu’il était conscient d’avoir alors manifesté sa partialité ».
Poursuivant, l’ancien ministre de l’Energie, de la Coopération Internationale, des Transports aériens rappelle dans sa demande que « pendant que l’un des avocats, en l’occurrence Me El Hadji Amadou Sall, faisait son travail en procédant à un contre-interrogatoire, le président henry Grégoire Diop, après avoir déclaré qu’il distinguait les bons avocats des mauvais, l’a expulsé de la salle d’audience en requérant la force publique ». Et « contre toute attente, le même jour, le magistrat a déclaré publiquement que le procès ira plus vite ». Selon Karim Wade, ce dernier « a requis la force publique aux fins de le faire comparaître contre son gré ». Wade-fils soutient qu’il « a été plaqué à terre par les gardes pénitentiaires et menotté, mesure manifestement inutile mais qui était visiblement destinée à l’humilier ». Pire dit-il, selon « L’observateur » : « le garde pénitentiaire lui donna un coup de bâton provoquant des contusions du genou droit et une entorse. Et depuis, il boîte ».
Sur les raisons de sa demande de révocation, l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père, de lister « des faits et gestes intervenus durant son jugement devant la CREI ». A l’audience du 27 août 2014, Karim explique que le magistrat Henry Grégoire Diop avait déjà pris sa décision après le débats sur les exceptions de nullité et les fins de non-recevoir en déclarant ceci : « mettons l’affaire en délibéré afin de statuer sur l’ensemble des moyens soulevés au cours des jours précédents par la défense, jusqu’au lundi 1er septembre. Ensuite l’audience va continuer ». A l’audience du 1er septembre 2014, poursuit Wade-fils : « le juge s’était fait une religion sur la culpabilité en déclarant publiquement « Parce que vous pensez pouvoir rentrer chez vous à l’issue du procès ? ». Ce jour-là, le détenu avait demandé à ce qu’il soit condamné afin que chacun puisse rentrer chez soi ». A l’audience du 2 septembre 2014, le célèbre détenu note que « le magistrat manifeste « un manque de réserves et d’impartialité dans le sens prohibé par le statut des magistrats » lorsqu’il avait refusé de répondre aux questions de la Cour sans la présence physique d’Ibrahim Aboukhalil Bourgi. Ce jour-là, lit-on dans la requête : « le magistrat avait réagi ainsi : « Est-ce que vous attendrez également le retour de Karim Aboukhalil, votre complice en fuite ? ». Selon Karim : « Lorsque les avocats de la défense ont demandé que cette déclaration soit inscrite au plumitif d’audience par les greffiers de la Cour, le président a refusé d’en donner acte, preuve qu’il était conscient d’avoir alors manifesté sa partialité ».
Poursuivant, l’ancien ministre de l’Energie, de la Coopération Internationale, des Transports aériens rappelle dans sa demande que « pendant que l’un des avocats, en l’occurrence Me El Hadji Amadou Sall, faisait son travail en procédant à un contre-interrogatoire, le président henry Grégoire Diop, après avoir déclaré qu’il distinguait les bons avocats des mauvais, l’a expulsé de la salle d’audience en requérant la force publique ». Et « contre toute attente, le même jour, le magistrat a déclaré publiquement que le procès ira plus vite ». Selon Karim Wade, ce dernier « a requis la force publique aux fins de le faire comparaître contre son gré ». Wade-fils soutient qu’il « a été plaqué à terre par les gardes pénitentiaires et menotté, mesure manifestement inutile mais qui était visiblement destinée à l’humilier ». Pire dit-il, selon « L’observateur » : « le garde pénitentiaire lui donna un coup de bâton provoquant des contusions du genou droit et une entorse. Et depuis, il boîte ».
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