Johannes Tomana, le procureur général zimbabwéen, est en train de recruter les meilleurs avocats et juristes du pays. Avec eux, il compte saisir la Cour de justice européenne.
Début septembre, ce proche de Robert Mugabe a envoyé une note à la Grèce. Il disait donner quinze jours à l’Europe pour avoir des explications sur le maintien des sanctions. Mais pour l’Union européenne (UE), pas question de tenir compte de cet ultimatum. Un diplomate en visite à Harare a assuré que l’Europe est prête à se battre en justice.
Robert Mugabe a aussi fait savoir qu’il ne voulait pas d’observateurs envoyés par Bruxelles lors des prochaines élections générales, initialement prévues pour 2013.
En fait, les relations entre l’UE et le Zimbabwe sont tendues depuis le début de la réforme agraire.
Après le scrutin de 2002 et la réélection contestée de Robert Mugabe, Bruxelles a imposé une série de sanctions. Le président zimbabwéen et certains piliers du régime sont interdits d’entrée sur le territoire européen. Plus d’une centaine de hauts responsables de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, ont aussi leurs avoirs gelés. Et le Zimbabwe est victime d’un embargo sur les armes.
Par ailleurs, la radio nationale zimbabwéenne a démenti ce 2 octobre que le président Mugabe, qui est âgé de 87 ans, soit allé à Singapour se faire soigner comme l'avait affirmé un hebdomadaire indépendant, The Standard. Le président a expliqué à son retour qu'il était allé voir sa fille qui étudie à Hong Kong et où il possède une résidence. Il s'agirait de son septième voyage à Singapour depuis le début de l'année.
D’après un télégramme américain datant de juin 2008 et publié par WikiLeaks, le président zimbabwéen, au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1980, souffrirait d’un cancer de la prostate.
Source: Rfi
Début septembre, ce proche de Robert Mugabe a envoyé une note à la Grèce. Il disait donner quinze jours à l’Europe pour avoir des explications sur le maintien des sanctions. Mais pour l’Union européenne (UE), pas question de tenir compte de cet ultimatum. Un diplomate en visite à Harare a assuré que l’Europe est prête à se battre en justice.
Robert Mugabe a aussi fait savoir qu’il ne voulait pas d’observateurs envoyés par Bruxelles lors des prochaines élections générales, initialement prévues pour 2013.
En fait, les relations entre l’UE et le Zimbabwe sont tendues depuis le début de la réforme agraire.
Après le scrutin de 2002 et la réélection contestée de Robert Mugabe, Bruxelles a imposé une série de sanctions. Le président zimbabwéen et certains piliers du régime sont interdits d’entrée sur le territoire européen. Plus d’une centaine de hauts responsables de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, ont aussi leurs avoirs gelés. Et le Zimbabwe est victime d’un embargo sur les armes.
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Source: Rfi
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