Le procès s’est terminé cinq heures à peine après l'ouverture de l’audience. L'accusation qui n'a trouvé aucune circonstance atténuante aux deux femmes a requis contre l'activiste le maximum de la peine prévue par la loi : 15 ans pour « incitation à l'insurrection » et sept ans pour « contrefaçon de documents ». Elle l'accuse d'avoir falsifié son dossier de candidature à la présidentielle de 2017.
Sa mère encourt la même peine : 22 ans pour « incitation à l'insurrection » et « incitation à des divisions » dans le pays pour des contacts WhatsApp avec des opposants à l'étranger.
Manque de preuves pour la défense
La mère et la fille ont démenti toutes ces accusations. Leurs avocats ont dénoncé le manque de preuves. Le verdict sera rendu le 6 décembre. Les proches de la famille Rwigara eux dénoncent la rapidité avec laquelle les débats ont été menés. Tout va très vite alors qu'hier encore l'activiste rwandaise a tenu des propos très durs envers le régime.
Diane Rwigara a multiplié depuis quelques jours ses sorties médiatiques, et elle ne mâche pas ses mots. « Je sors tout juste de prison », a rappelé l'opposante à l’AFP avant d'ajouter que son pays lui donne « l'impression d'être comme une prison », dont « le gardien (...) n'est autre que le parti au pouvoir, le FPR (Front patriotique rwandais) qui nous dicte comment vivre, ce qu'il faut faire et ce qu'il faut dire ». Et elle se dit prête à retourner en prison pour défendre son droit à la liberté d'expression.
Un procès politique pour Amnesty International
De son côté, Amnesty International demande la levée des charges contre Diane Rwigara et sa mère. L’organisation estime qu'il s'agit d'un procès politique, les deux femmes n'ayant fait qu'exprimer leur opinion.
Sa mère encourt la même peine : 22 ans pour « incitation à l'insurrection » et « incitation à des divisions » dans le pays pour des contacts WhatsApp avec des opposants à l'étranger.
Manque de preuves pour la défense
La mère et la fille ont démenti toutes ces accusations. Leurs avocats ont dénoncé le manque de preuves. Le verdict sera rendu le 6 décembre. Les proches de la famille Rwigara eux dénoncent la rapidité avec laquelle les débats ont été menés. Tout va très vite alors qu'hier encore l'activiste rwandaise a tenu des propos très durs envers le régime.
Diane Rwigara a multiplié depuis quelques jours ses sorties médiatiques, et elle ne mâche pas ses mots. « Je sors tout juste de prison », a rappelé l'opposante à l’AFP avant d'ajouter que son pays lui donne « l'impression d'être comme une prison », dont « le gardien (...) n'est autre que le parti au pouvoir, le FPR (Front patriotique rwandais) qui nous dicte comment vivre, ce qu'il faut faire et ce qu'il faut dire ». Et elle se dit prête à retourner en prison pour défendre son droit à la liberté d'expression.
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