Au cours de cette première audience, le parquet rwandais a insisté sur la participation de la majorité des accusés à une formation en ligne détaillant des techniques de mobilisation non violentes autour du livre de l’activiste serbe Srđa Popović intitulé Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans arme.
Autre fait reproché : l’engagement des suspects auprès de la formation politique non autorisée de l’opposante Victoire Ingabire, la préparation d’activités pour une journée organisée par ses soutiens et la couverture des événements par le youtubeur Théoneste Nsengimana, seul journaliste du groupe.
En août, un groupe de travail de l’ONU avait déclaré que l’emprisonnement de ces accusés était arbitraire. Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch et Amnesty International, appellent à leur libération immédiate et sans condition, dénonçant la criminalisation d’une contestation pacifique.
Soulever les populations
Parmi les actions discutées, des distributions de tracts, des manifestations, des boycotts ou encore le non-paiement de taxes… Des stratégies qui reflètent, selon le bureau du procureur, la volonté des accusés de soulever la population contre le gouvernement.Autre fait reproché : l’engagement des suspects auprès de la formation politique non autorisée de l’opposante Victoire Ingabire, la préparation d’activités pour une journée organisée par ses soutiens et la couverture des événements par le youtubeur Théoneste Nsengimana, seul journaliste du groupe.
Emprisonnement arbitraire
En août, un groupe de travail de l’ONU avait déclaré que l’emprisonnement de ces accusés était arbitraire. Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch et Amnesty International, appellent à leur libération immédiate et sans condition, dénonçant la criminalisation d’une contestation pacifique.
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