Le président du Comité de pilotage du Salon international des médias d’Afrique (SIMA), Mactar Silla, a lancé un appel fort à l’État du Sénégal pour un accompagnement urgent du secteur des médias. S’exprimant à l’ouverture du SIMA à Dakar ce lundi 27 octobre, il a salué « le renforcement du Fonds d’appui pour le développement de la presse », tout en soulignant la nécessité d’une distribution rapide des ressources en cette fin d’exercice budgétaire.
« Sa répartition, avec quelques critères allégés en cette phase transitoire de mise en place de la nouvelle plateforme et à quelques encablures de la fin de l’année budgétaire, est une attente forte de tout le secteur », a insisté Mactar Silla. Il a reconnu la volonté du gouvernement de se conformer aux règles, mais a appelé à « un acte dérogatoire approprié pour soulager les entreprises de presse et les professionnels du secteur confrontés à de graves difficultés financières. » Selon lui, le cadre juridique actuel permet de répondre à cette urgence sans enfreindre la loi.
M. Silla a mis en avant le rôle des médias comme leviers essentiels du développement. « Loin d’un plaidoyer pro domo, la réalité est que les médias sont les outils par excellence d’accompagnement des politiques publiques et de structuration des industries culturelles », a-t-il affirmé. Mactar Silla a ainsi exhorté les pouvoirs publics à considérer les médias comme des « alliés naturels et objectifs », indispensables à la mise en œuvre des politiques économiques et sociales.
Le président du COPIL du SIMA a également salué « l’impulsion du Chef de l’État », rappelant que « l’un des premiers gestes du président Bassirou Diomaye Faye, après son élection, avait été de recevoir la Convention des jeunes reporters du Sénégal. » Ce signe, a-t-il souligné, traduit « la volonté du nouveau pouvoir de renforcer les capacités des médias et d’ancrer la liberté d’informer dans un cadre professionnel et responsable ».
Dans une allocution, Mactar Silla a élargi son propos à la dimension économique et culturelle de l’information. Il a rappelé que « d’autres pays africains, à l’instar du Nigeria ou de l’Algérie, ont su mettre en place des mécanismes financiers puissants pour soutenir leurs industries médiatiques et créatives. » Il a cité à titre d’exemple l’Utica Film Fund, doté de 20 milliards de nairas, et la Dzaïr Media City en Algérie, projet de 1,6 milliard de dollars destiné à stimuler la production audiovisuelle.
« Le Sénégal n’est pas en reste avec le “New Deal technologique”, un investissement de 1 105 milliards de FCFA inscrit dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 », a-t-il ajouté, tout en soulignant que « cette ambition doit inclure les médias comme acteurs à part entière de la digitalisation. »
Mactar Silla a conclu son intervention en appelant à « construire ensemble un nouveau partenariat » entre l’État et les médias, au service d’un panafricanisme vivant et d’une souveraineté médiatique assumée. « Nous croyons à la conception d’une stratégie médiatique panafricaine concertée, allant à l’assaut des milliards d’homo zappens et d’homo numericus du monde entier », a-t-il lancé, avant de réaffirmer sa conviction que « le SIMA est un outil au service de la souveraineté et du véritable branding Africa ».
« Sa répartition, avec quelques critères allégés en cette phase transitoire de mise en place de la nouvelle plateforme et à quelques encablures de la fin de l’année budgétaire, est une attente forte de tout le secteur », a insisté Mactar Silla. Il a reconnu la volonté du gouvernement de se conformer aux règles, mais a appelé à « un acte dérogatoire approprié pour soulager les entreprises de presse et les professionnels du secteur confrontés à de graves difficultés financières. » Selon lui, le cadre juridique actuel permet de répondre à cette urgence sans enfreindre la loi.
M. Silla a mis en avant le rôle des médias comme leviers essentiels du développement. « Loin d’un plaidoyer pro domo, la réalité est que les médias sont les outils par excellence d’accompagnement des politiques publiques et de structuration des industries culturelles », a-t-il affirmé. Mactar Silla a ainsi exhorté les pouvoirs publics à considérer les médias comme des « alliés naturels et objectifs », indispensables à la mise en œuvre des politiques économiques et sociales.
Le président du COPIL du SIMA a également salué « l’impulsion du Chef de l’État », rappelant que « l’un des premiers gestes du président Bassirou Diomaye Faye, après son élection, avait été de recevoir la Convention des jeunes reporters du Sénégal. » Ce signe, a-t-il souligné, traduit « la volonté du nouveau pouvoir de renforcer les capacités des médias et d’ancrer la liberté d’informer dans un cadre professionnel et responsable ».
Dans une allocution, Mactar Silla a élargi son propos à la dimension économique et culturelle de l’information. Il a rappelé que « d’autres pays africains, à l’instar du Nigeria ou de l’Algérie, ont su mettre en place des mécanismes financiers puissants pour soutenir leurs industries médiatiques et créatives. » Il a cité à titre d’exemple l’Utica Film Fund, doté de 20 milliards de nairas, et la Dzaïr Media City en Algérie, projet de 1,6 milliard de dollars destiné à stimuler la production audiovisuelle.
« Le Sénégal n’est pas en reste avec le “New Deal technologique”, un investissement de 1 105 milliards de FCFA inscrit dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 », a-t-il ajouté, tout en soulignant que « cette ambition doit inclure les médias comme acteurs à part entière de la digitalisation. »
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