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Saly Portudal : deux lesbiennes écrouées pour avoir soutiré 3,5 millions FCFA à un français



Saly Portudal : deux lesbiennes écrouées pour avoir soutiré 3,5 millions FCFA à un français
Un couple de femmes a été écroué à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Mbour (sur la petite côte). Kh. Mbengue et F. Niass sont accusées d'avoir méthodiquement escroqué un touriste français de 3,5 millions de FCFA. Leur arnaque sophistiquée, qui a tenu plus d'un an, incluait une idylle fictive, un achat d'appartement imaginaire et même une fausse annonce de décès.

L'affaire a commencé en octobre 2024. P.A. Valiton, un touriste français en vacances à Saly Portudal, fait la connaissance de Kh. Mbengue dans un bar. Une relation amoureuse se développe, incluant une période de concubinage sur place. De retour en France, l'homme entretient la relation à distance, ignorant qu'il est la cible d'une escroquerie, souligne L'Observateur.

En réalité, Kh. Mbengue vit en couple avec F. Niass, et les deux femmes ont monté ce stratagème pour lui extorquer de l'argent. Leur plan passe à l'action lorsque Kh. Mbengue propose au Français une affaire immanquable : l'achat d'un appartement à Saly Portudal pour 8 millions de FCFA. Pour crédibiliser l'histoire, elle présente sa complice, F. Niass, comme étant la propriétaire. Sans méfiance, P.A. Valiton verse un acompte de 3,5 millions de FCFA à F. Niass. La somme est immédiatement retirée et partagée par les deux accusées.

Pour couper définitivement les ponts, les deux complices montent le deuxième acte de leur subterfuge. F. Niass contacte le Français pour lui annoncer la mort subite de Kh. Mbengue. Prostré pendant plusieurs mois, P.A. Valiton finit par retourner au Sénégal en octobre 2025. Le hasard s'en mêle alors : dans un bar de Saly Portudal, il tombe nez à nez avec celle qu'il croyait défunte, accompagnée d'un autre homme.

Sans se faire remarquer, il dépose une plainte le lendemain au commissariat de Saly Portudal. Interpellées, les deux femmes ont adopté des attitudes radicalement différentes lors des auditions.

Kh. Mbengue a reconnu les faits, invoquant la précarité et « des moments très difficiles ». « J'ai agi sous la pression de la précarité et du désespoir, mais non par méchanceté », a-t-elle expliqué aux enquêteurs. Ces derniers ont découvert qu'elle était impliquée dans deux autres plaintes pour escroquerie visant des ressortissants français, pour un total de 972 849 FCFA, utilisant le même mode opératoire.

F. Niass, en revanche, a nié avec force toute implication. Confrontée à la décharge portant son nom et présentée par la victime, elle a affirmé que le document avait été fabriqué par sa partenaire. Elle a également prétendu ne « ni lire encore moins écrire en français » et nie avoir annoncé le prétendu décès à la victime.

Après un an à profiter du fruit de leur escroquerie, les deux accusées ont été écrouées jeudi dernier et écrouées à la Mac de Mbour.


Jeudi 6 Novembre 2025 - 11:43


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