A saré koundiang, des échanges de coups de feu entre l’armée et les éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) ont perturbé la quiétude de la soirée du vendredi 04 septembre dernier.
Des éléments armés dont on ignore le nombre et supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) ont pilonné vendredi la position militaire de Saré Koundiang par des tirs de roquettes. Ce village se situe dans la communauté rurale de Niagha non loin de la frontière avec la Guinée Bissau. Selon nos sources, ces tirs n’ont pas fait de victime et les auteurs se seraient très vite fondus dans la nature. S’agit–il de simples passants ou des individus investis d’une quelconque mission ? Mystère. Mais des interrogations demeurent tout de même. Pourquoi prendre pour cible la base militaire de Saré koundiang ? D’où provient cet arsenal de guerre ? Et par où sont-ils passés ?
Ce qui ne fait plus de doute par contre, c’est que cette zone de Niagha est en proie des actes de violence depuis plus d’une décennie. L’on se rappelle encore l’assassinat en 1999 du directeur de l’école élémentaire de la localité après que les militaires aient été tenus en respect dans leurs positions au sol.
Ces échanges de tirs ont provoqué un déplacement spontané et massif des populations de six villages de la communauté rurale de Niagha. Il s’agit de Saré Koundiang, Saré Dembany, Saré lao, Saré Saré Bouya, Santandiang Yoba et Saré Mamady Mané tous essentiellement habités de peulhs.
Dans le plus grand désordre exacerbé par la brutalité du départ, ces déplacés ont pour la plupart trouvé refuse à Dialaba, Saré Niako et Sabary dans la communauté rurale de Tankanto Escale dans la région de Kolda renseigne une source bien au fait de leurs mouvements.
Le lendemain samedi, le président du conseil rural de Niagha a fait le tour des localités pour s’enquérir de la situation sur le terrain. Yoro M’ballo a toutefois exhorté ces populations à retourner dans leurs foyers d’origine et reprendre dit-il le contrôle de leurs biens abandonnés dans la nature.
Celles de Saré Koundiang, théâtre des opérations vendredi, ont rejeté la proposition ; d’autres par contre, fixent comme préalable, l’ouverture d’un poste militaire à Sinthiang Diassy.
«C’est la principale porte d’entrée des bandits et des éléments du MFDC dans la zone. Il y’a aussi dans ce village un puit alimentaire qui est très sollicité. Vraiment nous exigeons la sécurité comme tous les sénégalais. Nous souffrons de vols de bétail et de toutes autres formes de violence» a dit un homme sous le couvert de l’anonymat.
Cette situation intervient au moment où les cultures connaissent une très bonne levée végétative mais sans doute que ce départ des villageois va compromettre les productions à la merci des animaux en divagation.
Des éléments armés dont on ignore le nombre et supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) ont pilonné vendredi la position militaire de Saré Koundiang par des tirs de roquettes. Ce village se situe dans la communauté rurale de Niagha non loin de la frontière avec la Guinée Bissau. Selon nos sources, ces tirs n’ont pas fait de victime et les auteurs se seraient très vite fondus dans la nature. S’agit–il de simples passants ou des individus investis d’une quelconque mission ? Mystère. Mais des interrogations demeurent tout de même. Pourquoi prendre pour cible la base militaire de Saré koundiang ? D’où provient cet arsenal de guerre ? Et par où sont-ils passés ?
Ce qui ne fait plus de doute par contre, c’est que cette zone de Niagha est en proie des actes de violence depuis plus d’une décennie. L’on se rappelle encore l’assassinat en 1999 du directeur de l’école élémentaire de la localité après que les militaires aient été tenus en respect dans leurs positions au sol.
Ces échanges de tirs ont provoqué un déplacement spontané et massif des populations de six villages de la communauté rurale de Niagha. Il s’agit de Saré Koundiang, Saré Dembany, Saré lao, Saré Saré Bouya, Santandiang Yoba et Saré Mamady Mané tous essentiellement habités de peulhs.
Dans le plus grand désordre exacerbé par la brutalité du départ, ces déplacés ont pour la plupart trouvé refuse à Dialaba, Saré Niako et Sabary dans la communauté rurale de Tankanto Escale dans la région de Kolda renseigne une source bien au fait de leurs mouvements.
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