Ils dorment au milieu d’une grande place, cerclée de jolis restaurants et traversée quotidiennement par des milliers de passants. Bouchra et Rachida ne peuvent plus rentrer chez elles. Trop endommagé, leur immeuble menace de s’effondrer. La première est là avec son mari et ses enfants. La seconde, très âgée, est seule : « Ça fait une semaine qu’on est ici, nos affaires à la maison. »
La municipalité a ouvert un campement au stade du 20-Août et pourtant elles préfèrent être ici et pas dans le stade : « On veut rester ici à côté parce qu’on a toutes nos affaires à la maison, le réfrigérateur, tout. On ne peut pas s’éloigner », dit l'une d'entre elles. Quant à l’autre : « Moi, j’ai dormi ici sur le sol. Non, pas le stade. Ici, près de la maison, il y a beaucoup de voleurs ici. »
Agacement
Certains riverains leur apportent à boire et à manger. D’autres, comme Fouad, ne cachent pas leur agacement de les voir rester dans la rue alors qu’il existe des solutions d’accueil : « Je le vois d’un très mauvais œil. Ça les arrange sur les trucs qu’on leur donne, ils les revendent aux boutiques, l’eau et tout ça. C’est la seule raison pour laquelle ils ne veulent pas partir. Il y a aussi le problème qu’ils ont peur que s’ils partent et qu’on reconstruit, les propriétaires ne vont pas les reloger. Mais l’État leur a promis que si. »
Les autorités marocaines planchent déjà sur un plan de reconstruction des logements détruits. Mais évidemment, cela prendra du temps.
La municipalité a ouvert un campement au stade du 20-Août et pourtant elles préfèrent être ici et pas dans le stade : « On veut rester ici à côté parce qu’on a toutes nos affaires à la maison, le réfrigérateur, tout. On ne peut pas s’éloigner », dit l'une d'entre elles. Quant à l’autre : « Moi, j’ai dormi ici sur le sol. Non, pas le stade. Ici, près de la maison, il y a beaucoup de voleurs ici. »
Agacement
Certains riverains leur apportent à boire et à manger. D’autres, comme Fouad, ne cachent pas leur agacement de les voir rester dans la rue alors qu’il existe des solutions d’accueil : « Je le vois d’un très mauvais œil. Ça les arrange sur les trucs qu’on leur donne, ils les revendent aux boutiques, l’eau et tout ça. C’est la seule raison pour laquelle ils ne veulent pas partir. Il y a aussi le problème qu’ils ont peur que s’ils partent et qu’on reconstruit, les propriétaires ne vont pas les reloger. Mais l’État leur a promis que si. »
Les autorités marocaines planchent déjà sur un plan de reconstruction des logements détruits. Mais évidemment, cela prendra du temps.
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