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Sénégal-distinction ANPS: Ndiss Kaba Badji, le sacre de la réhabilitation

L’athlète Ndiss Kaba Badji plébiscité vendredi Meilleur sportif de l’année 2008 par l’ANPS tient avec ce vote une véritable revanche après être passé à côté du sacre l’année dernière en dépit d’un titre de champion d’Afrique et une place de finaliste mondiale à Osaka.



Ndiss Kaba Badji
Ndiss Kaba Badji
Le sociétaire du Dakar université du club (DUC) et du Centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD) a écrasé la concurrence en récoltant 230 points, loin devant le nageur, Malick Fall, double champion d’Afrique, arrivé 2-ème avec 105 points.

Le spécialiste des sauts horizontaux a confirmé en 2008 ses bons résultats de 2007, en devenant champion d’Afrique du triple saut à Addis-Abeba avec en prime un nouveau record de la spécialité, 17m 07.

Déjà en 2007, quelques semaines après sa suspension pour dopage intervenu en 2005, il a gagné la médaille d’or du triple saut aux Jeux africains d’Alger (juillet) en portant le record national à 16m 80. Puis, il a confirmé aux championnats du monde son retour au premier plan avec une place de finaliste mondial de la longueur.

Ce jeune athlète âgé de 25 ans et qui a toujours clamé son innocence – il aurait été dopé à son insu par son entraîneur – déclarait après son retour en compétition : ’’Pour vous dire la vérité, je reviens de l’enfer. Je n’aurais jamais cru que les choses allaient être aussi difficiles’’.

Avec une place de 7-ème mondial à Osaka, il a été le sauveur de l’athlétisme national qui avait connu une désillusion avec la championne du monde 2001 du 400m dames, Amy Mbacké Thiam éliminée au premier tour.

Malgré cette performance, Ndiss Kaba a été zappé par tous les jurys décernant les prix qui ont sacré Hortense Diédhiou du judo et Bineta Diédhiou du taekwondo.

Cela a fait sortir de leurs gonds les dirigeants de l’athlétisme qui ont crié à l’injustice.

Ainsi, la distinction de l’ANPS, si elle ne répare pas ce qui a été perçu par les dirigeants de l’athlétisme comme ‘’une erreur’’, peut être considérée comme une prime à l’encouragement à la plus grande chance de médaille sénégalaise en vue des prochaines compétitions.

Dans cette optique, il devra comme le lui conseille le seul médaillé olympique de l’histoire du sport sénégalais, El Hadj Amadou Dia Bâ, ‘’faire un choix entre le triple et la longueur’’.

Son échec à la finale de la longueur aux JO de Pékn découlerait, selon plusieurs analystes, de ce qu’il a été obligé de faire le matin même les éliminatoires du triple saut, au moment où ses concurrents récupéraient.
Source: APS



Vendredi 26 Décembre 2008 - 17:55


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1.Posté par mamadou le 05/04/2009 13:39
jolie saut mec tue mon r3f3ran3 toi ki é honnoré le s3n3gal maintefoi merci pour tou

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