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"Si Macky Sall ne part pas, il se passera au Sénégal des choses pire et inimaginable", avertit Wade



La guerre comme à la guerre. «Macky Sall m’a déclaré la guerre, il l’aura. Je relève le défi. Je suis décidé à l’affronter», a déclaré Abdoulaye Wade sans ambages. Très en verve, il a lors de sa conférence de presse indiqué à qui veut l’entendre : «je m’attaque à Macky Sall, pas à son frère, je suis obligé de développer pour que les sénégalais comprennent tout ce que je peux avoir comme arme contre lui et contre sa famille. Je suis dans le peuple. On ne me marche pas sur les pieds parce que je suis chef d’Etat».

L’ancien président de la République ne s’en cache pas. Par tous les moyens, il veut pousser Macky Sall à la sortie. «Nous voulons pousser Macky Sall à démissionner, s’il ne part pas il se passera au Sénégal des choses pire que vous ne pouvez imaginer». Blaise Compaoré a été contraint au départ de même que Nixon aux USA.

Suite à une interpellation des journalistes, Abdoulaye Wade a confié : «les gens confondent la morale et le droit. On a le droit de manifester dans la rue pour demander le départ du président, la dissolution de l’Assemblée nationale». A la question de savoir est ce que ce n’est pas un appel à l’insurrection, «vous avez le droit de l’interpréter comme vous voulez. C’est un appel à l’insurrection ou tout ce que vous voulez. J’assume ce que je dis. Il faut être très partisan pour dire que c’est un appel à insurrection». Et de préciser : «j’ai eu plusieurs fois la possibilité de le faire. Je ne veux pas le faire».

Par rapport aux éventuelles conséquences sur l’image reluisante et de stabilité du Sénégal mais aussi sur la population, Wade-père de rétorquer : «c’est Macky Sall qui m’a déclaré la guerre, j’ai voulu l’aider il ne l’a pas voulu, il porte plainte contre moi, il met mon fils en prison et on me demande de ne pas réagir. C’est maintenant que j’ai choisi de défendre Karim».

Accroché sur son statut d’ancien président qui pourrait l’amener à jouir d’immunité,  le leader du PDS (parti d’opposition) fait savoir : «Je répondrai au tribunal, il n’y a pas de statut d’ancien président. Je ne fuis pas mes responsabilités». 


Vendredi 28 Novembre 2014 - 03:00


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