Un véhicule de MSF devant le centre de lutte contre le sida de Kabinda, à Kinshasa.
Médecins sans frontières estime à 350 000 le nombre de séropositifs congolais qui auraient besoin de suivre un traitement d’antirétroviraux. Seulement 44 000 sont effectivement sous traitement, et 1% seulement des femmes enceintes atteintes par le VIH ont accès au traitement permettant de prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant.
Le Docteur Anja de Weggheileire, coordinatrice médicale de MSF à Kinshasa, est revenue assez dépitée de la conférence de Washington où ses collègues des autres pays avaient de bien meilleurs bilans à présenter.
« Quand on voit la situation actuelle en RDC, on est plus de dix ans en arrière, déplore-t-elle. Au niveau du pays ce sont plus ou moins seulement 11% des services publics qui offrent actuellement des services VIH. En réalité on sait aussi que tous n'ont pas les moyens actuellement. »
Paradoxalement, la RDC reçoit moins d’aide internationale parce que son taux de prévalence– c'est-à-dire la proportion de personnes touchées – est assez bas. « Il n’y a jamais eu le même investissement d’urgence parce que la RDC a une prévalence qui est relativement basse, 2,5 %, mais ça se traduit quand même par plus d’un million de personnes, rappelle Anja de Weggheileire. En masse, c’est égal au Zimbabwe par exemple. »
MSF a lancé une campagne depuis le début de l’année, clamant que le sida en RDC est une « urgence ignorée ».
Source: RFI
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