Antoine Ntsimi, le très controversé président de la Commission parviendra-t-il à sauver sa tête ? Sa gestion, pour le moins critiquée, à la tête de l'institution et surtout ses rapports exécrables avec le président Bozizé dont le pays abrite le siège de la Cemac ne plaident pas en sa faveur.
Mais si le départ de celui qu’on surnomme «Chicago Boy» est quasiment acté, les chefs d’Etat devront batailler dur pour imposer leur candidat, car chacun en a bien sûr un.
La Centrafrique, dont c'est le tour en fonction du principe de rotation alphabétique, a dans sa besace deux anciens Premiers ministres. Mais d'ores et déjà, le Tchad proteste et estime qu'un même pays ne peut disposer à la fois du siège et de la présidence de la Commission.
Le Congo, quant à lui, garde sous la main une carte en cas de blocage - en l'occurrence, le ministre d'État Pierre Moussa -, alors que le Cameroun attend une « compensation » en échange d'Antoine Ntsimi. Un vrai casse-tête pour le président en exercice de la Cemac d'autant que le sommet devrait également examiner les dossiers récurrents du passeport commun, de la compagnie Air Cemac et de la BDEAC, Banque de développement des États de l'Afrique centrale, cette banque régionale publique axée sur le financement de projets, et qui affiche des pertes de plus de 5 milliards de FCFA.
Source: RFI
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