Les Américains qui ont porté l'Etat sud-soudanais sur les fonds baptismaux n'entendent pas laisser saccager ce qui, à leur yeux, est une expérience d'émancipation.
Le président Barack Obama n'a pas ménagé ses critiques envers les dirigeants sud-soudanais et la première visite de John Kerry en Afrique est largement consacrée à cette crise. Celui-ci n'hésite pas à dire clairement les choses lorsqu'il affirme, à Addis Abeba, que le conflit n'est pas une bataille entre Dinkas et Nuers mais une querelle personnelle entre Riek Machar et le président du Soudan du Sud, Salva Kiir.
John Kerry tient les deux dirigeants sud-soudanais pour responsables de la situation. Horrifié par la série de récents massacres, les Américains ont montré la ligne rouge en évoquant les « risques de génocide ». Les mots sont fermes mais les actes le sont moins. La Maison Blanche hésite à sanctionner des dirigeants qu'elle critique ouvertement, attendant probablement de voir ce qui ressortira du troisième round de négociations engagé à Addis Abeba.
Washington refuse aussi de s'engager militairement et pousse ses alliés à le faire. C'est ainsi que John Kerry a évoqué le déploiement possible de forces régionales sous pavillon onusien. Une diplomatie subtile qui devra néanmoins démontrer son efficacité. En cinq mois de conflit, Washington n'a guère encore obtenu de résultats probants.
Source : Rfi.fr
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