Cela faisait plusieurs jours que circulait l’arrêté ministériel, publié mardi dans la presse locale, indiquant que tout étranger, à partir de la mi-octobre, devrait être remplacé par un citoyen sud-soudanais dans les entreprises, les banques ou encore les organisations non gouvernementales. Un ministre a fini par préciser mardi qu’il s’agissait de donner la priorité aux locaux à moins qu’il soit impossible d’en trouver avec les compétences exigées.
Cette décision n’est pas différente de la situation qui prévaut dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est, comme au Kenya ou en Tanzanie par exemple, où l’emploi d’étrangers doit être notifié aux autorités qui décident de délivrer ou non un permis de travail. Cependant, après un demi-siècle de guerre civile, et un des taux de scolarisation les plus bas au monde, trouver du personnel qualifié au Soudan du Sud relève souvent de la gageure pour beaucoup d’employeurs. Les ressortissants des pays de la région - Erythrée, Kenya, Ouganda - se sont engouffrés dans cette brèche, détenant la plupart des restaurants, hôtels, mais également des banques ou des compagnies d’assurance.
De plus, le plus jeune pays au monde, qui sombre dans la guerre civile, traverse une crise humanitaire d’ampleur. Selon les Nations unies, quatre millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire d’ici la fin de l’année, l’aide étant principalement fournie par les ONG internationales.
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