Des soldats de la Minuad dans le nord du Darfour. AFP/ASHRAF SHAZLY
Qui est responsable de l’attaque qui a coûté la vie aux sept casques bleus tanzaniens de la Minuad ? Pour l'Armée de libération du Soudan et le Mouvement de la justice et l'égalité, le coupable est vite désigné.
Ces deux groupes rebelles accusent en effet les autorités de Khartoum et une milice pro-gouvernementale d'être les responsables. De son côté, le ministère soudanais des Affaires étrangères, qui a condamné l'attaque, pointe du doigt l'Armée de libération du Soudan.
Embuscade
Les circonstances ayant conduit à la mort de ces soldats de la Minuad sont encore troubles. Ces hommes sont tombés dans une embuscade à Manawashi alors qu'ils rejoignaient samedi une base militaire située non loin de là. Les rebelles de l'Armée de libération du Soudan affirment que cette zone était entièrement sous contrôle gouvernemental.
Devant ces incertitudes, le Conseil de sécurité des Nations unies presse Khartoum depuis dimanche d'ouvrir une enquête et de traduire les responsables en justice. Jusqu' à présent, plusieurs voix au sein de l'organisation ont déploré l'inaction des autorités soudanaises dans la poursuite des responsables. Et cela, alors qu’une cinquantaine de casques bleus ont péri depuis la mise en place de la Minuad en 2008.
Mandat de la Minuad
La présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a de son côté déclaré dimanche que cette attaque ne suffira pas à décourager la Minuad.
Néanmoins, alors que la Tanzanie renforce sa présence dans les mission de maintien de paix dans la région et que 3 000 soldats tanzaniens doivent notamment être envoyés en RDC, l'état-major pointe du doigt un mandat de la Minuad peut-être inadapté aux circonstances. « Si quelque chose arrivait et que cela pourrait demander une action plus forte contre un belligérant, nous aurions besoin du soutien des Nations unies », estime ainsi le colonel Kapambala Mgawe, porte-parole de l'armée tanzanienne, avant d'ajouter : « L'ONU pourrait réévaluer notre mandat (...), cela nous permettrait d'utiliser plus de forces et de réduire les pertes. »
Source: RFI
Ces deux groupes rebelles accusent en effet les autorités de Khartoum et une milice pro-gouvernementale d'être les responsables. De son côté, le ministère soudanais des Affaires étrangères, qui a condamné l'attaque, pointe du doigt l'Armée de libération du Soudan.
Embuscade
Les circonstances ayant conduit à la mort de ces soldats de la Minuad sont encore troubles. Ces hommes sont tombés dans une embuscade à Manawashi alors qu'ils rejoignaient samedi une base militaire située non loin de là. Les rebelles de l'Armée de libération du Soudan affirment que cette zone était entièrement sous contrôle gouvernemental.
Devant ces incertitudes, le Conseil de sécurité des Nations unies presse Khartoum depuis dimanche d'ouvrir une enquête et de traduire les responsables en justice. Jusqu' à présent, plusieurs voix au sein de l'organisation ont déploré l'inaction des autorités soudanaises dans la poursuite des responsables. Et cela, alors qu’une cinquantaine de casques bleus ont péri depuis la mise en place de la Minuad en 2008.
Mandat de la Minuad
La présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a de son côté déclaré dimanche que cette attaque ne suffira pas à décourager la Minuad.
Néanmoins, alors que la Tanzanie renforce sa présence dans les mission de maintien de paix dans la région et que 3 000 soldats tanzaniens doivent notamment être envoyés en RDC, l'état-major pointe du doigt un mandat de la Minuad peut-être inadapté aux circonstances. « Si quelque chose arrivait et que cela pourrait demander une action plus forte contre un belligérant, nous aurions besoin du soutien des Nations unies », estime ainsi le colonel Kapambala Mgawe, porte-parole de l'armée tanzanienne, avant d'ajouter : « L'ONU pourrait réévaluer notre mandat (...), cela nous permettrait d'utiliser plus de forces et de réduire les pertes. »
Source: RFI
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