Des actions sporadiques ont eu lieu, ce matin, dans la capitale du Soudan. Des jeunes ont brûlé des pneus ; tenté d’incendier des stations d’essence et mis le feu à des transports publics dans les quartiers, à la périphérie du centre ville.
Très vite, l’armée et les forces de l’ordre ont quadrillé la ville et se sont déployés, en particulier, devant les stations service, ce qui a donné lieu à des échauffourées entre les forces de l’ordre et les contestataires.
Les autorités ont décidé de couper tout accès à Internet, craignant la mobilisation à travers les réseaux sociaux, très fréquentés par la jeunesse.
L’Etat a annoncé la fermeture des écoles jusqu’à lundi prochain. Par ailleurs, les Instituts culturels français, allemand et anglais ainsi que l’école française de Khartoum ont été fermés jusqu’à nouvel ordre.
Craignant les représailles des protestataires, un grand nombre de transporteurs publics ont préféré s’abstenir de travailler, aggravant ainsi la crise des transports. Les nombreux soudanais dépendant de ces transports se sont empressés de rentrer chez eux dès le début de l’après-midi, profitant du moindre moyen de transport et de la solidarité des personnes véhiculées. Khartoum est devenue déserte.
Jointe par RFI, une femme - qui a refusé de donner son nom par crainte de représailles - a assisté aux manifestations de ce mercredi. Elle nous livre son témoignage.
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