« Nous avons décidé de confier la sécurité à la police. C’est elle qui assurera désormais la sécurité des manifestants. Et nous, on restera en soutien ».
L’homme qui s’adresse ainsi à des dignitaires soudanais s’appelle Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemeti. Il dirige la plus importante milice du pays, Janjawid ou Rapid Support Forces (forces d’intervention rapide) forte de plusieurs milliers d'hommes.
C’est aussi le numéro deux du Conseil militaire qui négocie en ce moment l’avenir politique du Soudan, avec les représentants de la société civile. S’il annonce que ses hommes, qui sécurisaient jusque-là le sit-in des manifestants, se retirent, c’est parce qu’il est montré du doigt depuis le début de la semaine : ses forces se seraient rendues coupables des dernières violences contre les manifestants.
Mais il y a pire : Hemeti serait également responsable de milliers de morts au Darfour dans les années 2000. Pour Issa Salem Adam, avocat darfouri présent sur le sit-in depuis le début, Hemetti doit être jugé. « Ces forces de soutien rapides ont déjà commis des crimes chez moi, au Darfour, et maintenant, elles en commettent ici sous les yeux des manifestants », nous explique t-il.
En mettant sa milice en retrait, ce chef de tribu, devenu l’un des hommes les plus puissants du Soudan, espère bien continuer à peser sur l’échiquier politique.
L’homme qui s’adresse ainsi à des dignitaires soudanais s’appelle Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemeti. Il dirige la plus importante milice du pays, Janjawid ou Rapid Support Forces (forces d’intervention rapide) forte de plusieurs milliers d'hommes.
C’est aussi le numéro deux du Conseil militaire qui négocie en ce moment l’avenir politique du Soudan, avec les représentants de la société civile. S’il annonce que ses hommes, qui sécurisaient jusque-là le sit-in des manifestants, se retirent, c’est parce qu’il est montré du doigt depuis le début de la semaine : ses forces se seraient rendues coupables des dernières violences contre les manifestants.
Mais il y a pire : Hemeti serait également responsable de milliers de morts au Darfour dans les années 2000. Pour Issa Salem Adam, avocat darfouri présent sur le sit-in depuis le début, Hemetti doit être jugé. « Ces forces de soutien rapides ont déjà commis des crimes chez moi, au Darfour, et maintenant, elles en commettent ici sous les yeux des manifestants », nous explique t-il.
En mettant sa milice en retrait, ce chef de tribu, devenu l’un des hommes les plus puissants du Soudan, espère bien continuer à peser sur l’échiquier politique.
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