Dans le labyrinthe de ruelles d'Omdourman, ville voisine de la capitale Khartoum, une messe est célébrée à Lausaria Sudania, une église dissimulée dans une maison.
Des fidèles qui chantent à travers leur masque, des chaises à un mètre de distance, cela pourrait ressembler à n’importe quelle messe aux temps du coronavirus. Pourtant nous ne sommes pas dans une vraie église mais dans la cour d’une maison.
Le pasteur Yousif Dinger se tient derrière un autel improvisé, à l’ombre d’un préau en tôle. « Pendant 30 ans, pratiquer notre culte a été très difficile. Notre église n’était pas reconnue, on ne pouvait pas accueillir de messes normalement. Le régime détruisait des églises. Mais avec l’arrivée de ce nouveau gouvernement, il y a plus de liberté. »
Sous Omar el-Béchir, les expropriations et les arrestations de chefs religieux étaient fréquentes. Les chrétiens étaient entre soupçonnés de soutenir l'indépendance du Soudan du Sud. Aujourd’hui, cette communauté protestante va pouvoir construire une nouvelle église dès qu’elle aura réuni les fonds nécessaires.
Les mentalités changent
Un soulagement pour Aida Weran. « Nous sommes heureux de pouvoir célébrer notre culte plus librement. Les regards ont changé, même ceux des autres Soudanais dans la rue. C’est nouveau, et c’est un beau début. Aujourd’hui on va vers plus de libertés religieuses, vers une coexistence pacifique. »
Signe d’un changement de mentalité, vendredi dernier, certains officiels soudanais se sont rendus à l’église pour y célébrer Noël avec leurs compatriotes. Le 25 décembre est même devenu un jour férié au Soudan. Une reconnaissance que les chrétiens attendaient depuis longtemps.
Des fidèles qui chantent à travers leur masque, des chaises à un mètre de distance, cela pourrait ressembler à n’importe quelle messe aux temps du coronavirus. Pourtant nous ne sommes pas dans une vraie église mais dans la cour d’une maison.
Le pasteur Yousif Dinger se tient derrière un autel improvisé, à l’ombre d’un préau en tôle. « Pendant 30 ans, pratiquer notre culte a été très difficile. Notre église n’était pas reconnue, on ne pouvait pas accueillir de messes normalement. Le régime détruisait des églises. Mais avec l’arrivée de ce nouveau gouvernement, il y a plus de liberté. »
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