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Souveraineté agricole: 1000 jeunes du continent vantent les mérites l’agroécologie

Les représentants de 23 pays africains prennent part depuis mercredi, au Lac rose, à la seconde édition du Symposium panafricain sur l’Agriculture. Il s’agit à travers cette rencontre en présentiel et en Visio conférence de quatre jours d’amener la jeunesse à prendre conscience du potentiel agro écologique du continent.



 Mettre à profit le potentiel de l’Afrique pour une percée de l’agroécologie. C’est l’objectif principal de la 2ème édition du symposium panafricain qui pendant quatre jours va réunir à Dakar 1000 participants issus de 23 pays africains. A cet effet, il a été beaucoup question d’impliquer les jeunes pour explorer le potentiel d’innovation dans le secteur.

Une question de souveraineté économique et alimentaire qu’il y a lieu d’élever au rang de priorité pour préserver l’identité panafricaine selon les organisateurs. « Après 60 ans d’indépendance, la plupart de nos pays africains sont incapables de produire ce qu’ils consomment alors qu’on a toutes les ressources. Il faut qu’à un moment donné que l’on décide de changer la donne. Il ne suffit pas de réfléchir il faut agir et passer à l’action parce que notre avenir doit se décider maintenant avec la jeunesse », a indiqué d’emblée Edem Safli, qui à ce propos rappelle que le rôle de l’agriculture pour la sécurité du continent.

Pour ce faire, le formateur en entrepreneuriat agricole du Bénin appelle à repenser l’agriculture. Un système qui repose essentiellement sur la paysannerie qu’il revient aujourd’hui d’industrialiser en vue d’inciter les jeunes à investir le secteur. « Il faut qu’il y ait des producteurs et nous devons faire en sorte que beaucoup de jeunes s’intéressent à l’agriculture. Il faut bannir ce visage de l’agriculteur avec l’image de cet homme pauvre qui n’a pas à manger et qui va racheter après lui-même ce qu’il a produit », a-t-il dit rappelant ainsi les objectifs de cette seconde édition. La rencontre de Dakar a été aussi le lieu pour les panélistes de faire la promotion d’une agriculture écologique.

Une culture qui intègre la dimension humaine et respecte la biodiversité. Une dimension sociale, économique et environnementale qui a une mainmise sur la semence et prend en compte la disponibilité des terres cultivables. Pour s’inscrire dans la durabilité, l’Afrique doit travailler à vulgariser l’agroécologie avec l’implication des collectivités territoriales.

Une rencontre en présentielle et en Visio conférence portant sur un sujet d’actualité qui selon les organisateurs, préoccupe les Etats africains. « Nous prônons une agriculture qui rejette l’utilisation de l’engrais chimique à outrance et les pesticides. L’Afrique a un terrain fertile qu’il convient d’inviter les jeunes à investir. Il faut maintenant nourrir sans détruire notre écosystème et sans empoisonner », a plaidé Hawa Kane du Sénégal membre du comité d’organisation. Il s’agit d’après Alassane Mbaye du Réseau africain pour la promotion de l’entreprenariat agricole de faire la promotion d’une agriculture responsable en rapport avec la nature.

« L’agriculture africaine a besoin de connecter les jeunes du continent partout où ils sont. (…). Le développement de l’Afrique passe inéluctablement par le volet agricole. Nous ne serons indépendants que si nous contrôlons ce que nous mangeons. Il nous faut échanger pour lever les contraintes afin de nous inscrire dans l’agriculture intégrée », a-t-il confié au correspondant du journal Le Témoin à Rufisque.


Jeudi 25 Novembre 2021 - 11:46


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