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Suite et fin du G7 à Bruxelles. Les dirigeants des pays les plus industrialisés sont réunis, ce jeudi midi, pour un déjeuner de travail. Et au menu des discussions, l’Ukraine domine toujours.

Suite et fin du G7 à Bruxelles. Les dirigeants des pays les plus industrialisés sont réunis, ce jeudi midi, pour un déjeuner de travail. Et au menu des discussions, l’Ukraine domine toujours.



L’Ukraine continue à dominer les échanges entre les chefs d'Etat et de gouvernement même si d'autres thèmes figuraient officiellement sur l'agenda aujourd'hui : l'économie mondiale, le développement en l'Afrique ou encore l'énergie avec une question qui fait écho à la crise ukrainienne. Se posera ainsi la question de savoir comment diversifier les sources d'énergie et devenir ainsi moins dépendant par exemple du gaz russe.

Tout le monde attend avec impatience une réaction du président américain qui ne s'est pas encore officiellement exprimé lors de ce sommet. Barack Obama devrait prendre la parole après 15 h (heure de Paris). On verra alors s'il continue à employer un ton très ferme à l'égard du président russe, qu'il a accusé mercredi de mener de « sombres manœuvres » en Ukraine.

Modération

Ses collègues européens vont sûrement modérer leurs propos lors des conférences de presse prévues à la fin du sommet. Car deux d'entre eux - le Premier ministre britannique David Cameron et le président français Francois Hollande - verront Vladimir Poutine aujourd'hui à Paris, pour des discussions en tête-à-tête. Après les pressions exercées mercredi par le G7 sur le président russe, les Occidentaux laissent aujourd'hui la place au dialogue.


 ■ ZOOM : Pour Poutine, aucune preuve d’une implication russe dans l’est de l'Ukraine

Poutine met au défi les Américains de présenter des preuves de l’implication de militaires russes dans l’est de l’Ukraine. Il suffit pourtant de lire ou de regarder les médias russes pour apprendre que des Russes sont présents dans le Donbass aux côtés des insurgés.

En Ukraine, il y a des combattants russes en provenance de Tchétchénie. Cette réalité a été admise en fin de semaine dernière, par le président tchétchène Ramzan Kadyrov sur la chaîne de télé de grande écoute Rossiya 1 : quatorze combattants, dont un a été tué et quatre blessés. Le Premier ministre séparatiste de Donestsk Alexandre Borodaï ne cache pas que des Tchétchènes sont présents pour « protéger le peuple russe ».

Et jeudi dernier, la principale agence russe Interfax a annoncé que les corps de 34 « bénévoles » russes étaient en cours de rapatriement. Toujours selon Alexandre Borodaï, ces bénévoles ont été tués lors des combats à l’aéroport de Donetsk. Le camion transportant les corps a été suivi jusqu’à la frontière par des médias occidentaux à la demande du gouvernement séparatiste. Sur place, certains hommes en vert ont déclaré à des journalistes venir de Crimée. Ils ressemblent étrangement à ceux que l’on a vus à l’œuvre en Crimée, et qui étaient bel et bien Russes, comme l’a admis Vladimir Poutine il y a quelques semaines.

Vladimir Poutine qui joue peut-être sur les mots quand il dit qu’il n’y a pas de personnels militaires ou de formateurs militaires en Ukraine. En effet, ces hommes ne seraient pas des militaires mais des membres des services secrets.

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 5 Juin 2014 - 16:48