Les deux braconniers sous haute surveillance à la brigade des eaux et forêts de Niokolo Koba
Ousmane Camara, un guinéen de la préfecture de Coundara, et son acolyte sénégalais Ibrahima Diallo du village de Bouthily, sont les deux braconniers interpellés samedi par les agents du parc en poste à Oubadji. Aliou Dione, le chef de poste et ses hommes Birame Sène, Mamadou Landing Sané et Ma Anta Cissokho en patrouille sur l’axe Oubadji/Salémata, sont tombés vers Egnindine sur les deux braconniers et une femme avec leurs sacs de viande de céphalophe et leurs armes (des fusils de calibre 12).
Les agents mettent tout de suite en place un dispositif de combat, deux d’entre eux, après une période d’observation, avancent vers eux, et quand le guinéen a senti que les carottes étaient cuites, il n’a trouvé meilleure formule que d’ouvrir le feu. Fort heureusement, les acquis de la formation suivie récemment avec les militaires du camp Mamadou Lamine Dramé de Tambacounda, ont eu tout l’effet escompté. Aucun des agents n’a été blessé. Avec professionnalisme, le groupe parviendra à mettre la main sur les deux braconniers qui seront mis en garde à vue durant tout le week end à la brigade de gendarmerie de Tambacounda avant de se retrouver au parquet.
Les agents mettent tout de suite en place un dispositif de combat, deux d’entre eux, après une période d’observation, avancent vers eux, et quand le guinéen a senti que les carottes étaient cuites, il n’a trouvé meilleure formule que d’ouvrir le feu. Fort heureusement, les acquis de la formation suivie récemment avec les militaires du camp Mamadou Lamine Dramé de Tambacounda, ont eu tout l’effet escompté. Aucun des agents n’a été blessé. Avec professionnalisme, le groupe parviendra à mettre la main sur les deux braconniers qui seront mis en garde à vue durant tout le week end à la brigade de gendarmerie de Tambacounda avant de se retrouver au parquet.
le chef de poste et ses hommes Birame Sène, Mamadou Landing Sané et Ma Anta Cissokho après la patrouille
les anciens chasseurs reprennent du service
Avec la fin du projet Niokolo/badiar, il est clairement établi que la surveillance du côté guinnen a lâché. Les agents ont mis la clef sous le paillasson. Les redoutables chasseurs dont certains avaient cessé leurs activités en se reconvertissant, à l’image du célèbre Sanfrandji, en guide pour les agents du parc du Badiar, reprennent du service. Ils déciment les animaux, pillent les ressources halieutiques et certaines espèces végétales, puis prennent la direction du Niokolo Koba, où avec la complicité des riverains sénégalais du parc, ils se livrent à leur exercice favori. Le cas de Ousmane Camara est suffisamment évocateur, car lui avait noué des relations très poussées avec les agents du parc en poste dans le secteur de Oubadji, des relations qu’il a mise à profit pour servir d’agent de renseignement aux bandits qui sont informés par l’on ne sait quel canal sur les mouvements des agents.
De l’avis du commandant Samuel Diémé, le conservateur du parc national du Niokolo Koba, il y a une nécessité de renforcer les moyens de surveillance de ce patrimoine mondial, surtout que maintenant il est indubitable que les pachydermes, dont des crottes toutes fraîches viennent d’être découvertes par les éléments de la troisième expédition de recherche dans le secteur de Doufouna, sont bel et bien présents. La disposition de crottes était telle que le lieutenant adjoint au conservateur laissera entendre qu’il y avait un solitaire et un groupe d’environs 5 éléments. Quand la mayonnaise relative au projet de réintroduction des éléphants prendra, inutile de dire qu’il y aura un regain d’intérêt pour les braconniers qui risquent de se faire plus dangereux.
Avec la fin du projet Niokolo/badiar, il est clairement établi que la surveillance du côté guinnen a lâché. Les agents ont mis la clef sous le paillasson. Les redoutables chasseurs dont certains avaient cessé leurs activités en se reconvertissant, à l’image du célèbre Sanfrandji, en guide pour les agents du parc du Badiar, reprennent du service. Ils déciment les animaux, pillent les ressources halieutiques et certaines espèces végétales, puis prennent la direction du Niokolo Koba, où avec la complicité des riverains sénégalais du parc, ils se livrent à leur exercice favori. Le cas de Ousmane Camara est suffisamment évocateur, car lui avait noué des relations très poussées avec les agents du parc en poste dans le secteur de Oubadji, des relations qu’il a mise à profit pour servir d’agent de renseignement aux bandits qui sont informés par l’on ne sait quel canal sur les mouvements des agents.
De l’avis du commandant Samuel Diémé, le conservateur du parc national du Niokolo Koba, il y a une nécessité de renforcer les moyens de surveillance de ce patrimoine mondial, surtout que maintenant il est indubitable que les pachydermes, dont des crottes toutes fraîches viennent d’être découvertes par les éléments de la troisième expédition de recherche dans le secteur de Doufouna, sont bel et bien présents. La disposition de crottes était telle que le lieutenant adjoint au conservateur laissera entendre qu’il y avait un solitaire et un groupe d’environs 5 éléments. Quand la mayonnaise relative au projet de réintroduction des éléphants prendra, inutile de dire qu’il y aura un regain d’intérêt pour les braconniers qui risquent de se faire plus dangereux.
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