« Cette année, nous avons déjà fait un taux de croissance de 3,5 qui est meilleur que celui de 2012 à 3,4, de 2011 (1,7), dit le ministre de l’Economie et des Finances. Bien loin du chiffre annoncé par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) qui parle de 2,6 %. Mais dit Amadou BA, cette divergence entre certains services est tout à fait normal parce que « nous sommes dans le domaine de la prévision ».
Et c’est au mois de juin prochain après que les entreprises auront déposé leurs états financiers que les résultats définitifs seront connus », des chiffres que l’ANSD ne manquera pas de donner selon le ministre qui précise que la divergence concerne la production agricole. « Les uns ont pensé qu’il y avait stagnation, les autres qu’il y avait un repli et là, la direction en charge de la question au niveau du ministère de l’Agriculture va nous dire les dernières statistiques ».
Pour Amadou BA, la question de l’heure, c’est est-ce qu’on ne doit pas aujourd’hui mettre une stratégie pour aller à sept (7) %. « C’est ça le Plan Sénégal Emergent, c’est comment quitter ces 3,5 % et aller à 7%. Cela est possible, il nous faut aujourd’hui améliorer le climat des affaires, la qualité de la dépense publique à travers toutes les mesures en train d’être prise au niveau de l’administration pour que la mise en œuvre des projets du PSE démarre en 2014 au-delà en 2015 ».
Le ministre de l’Economie et des Finances représentait le gouvernement lors de la première session ordinaire de la Commission de l’économie, des finances, du commerce et de la conjoncture du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE).
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