Deux influenceurs politiques russes proches du groupe Wagner, Maksim Shugaley et Samir Seïfan, ont été interpellés jeudi 19 septembre lors de leur arrivée à l’aéroport de Ndjamena. L’information a été dévoilée samedi soir par le ministère russe des Affaires étrangères, puis confirmée par une source gouvernementale tchadienne.
« Les deux hommes ont bien été interpellés par les services étatiques », indique notre source, sans donner plus de précisions. Ils auraient atterri à Ndjamena jeudi dernier où les autorités leur ont alors signalé qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière. Ils ont ensuite totalement disparu des radars, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.
Maksim Shugaley s’est déjà rendu à deux reprises au Tchad cette année, sans aucun problème. Une première fois pour rencontrer des soutiens du président Mahamat Deby juste avant l’élection présidentielle, puis pour visiter le Centre culturel russe de Ndjamena.
Il est placé sous sanctions américaines et européennes, en raison notamment de ses liens avec le groupe Wagner. Ce spécialiste des campagnes d’influence politique en Afrique est intervenu à Madagascar, en République centrafricaine, au Mali et en Libye où il a passé un an et demi en prison pour tentative d’ingérence électorale. C’était en 2019 et Evgueni Prigojine, en personne, était alors intervenu pour sa libération.
L’ambassade de Russie au Tchad dit être en contact avec les autorités pour obtenir des clarifications. Cette double interpellation survient alors que la relation entre les deux pays connaît une phase de réchauffement, depuis la visite à Moscou du président Mahamat Déby en janvier 2024, puis celle du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en juin dernier, à Ndjamena.
« Les deux hommes ont bien été interpellés par les services étatiques », indique notre source, sans donner plus de précisions. Ils auraient atterri à Ndjamena jeudi dernier où les autorités leur ont alors signalé qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière. Ils ont ensuite totalement disparu des radars, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.
Maksim Shugaley s’est déjà rendu à deux reprises au Tchad cette année, sans aucun problème. Une première fois pour rencontrer des soutiens du président Mahamat Deby juste avant l’élection présidentielle, puis pour visiter le Centre culturel russe de Ndjamena.
Il est placé sous sanctions américaines et européennes, en raison notamment de ses liens avec le groupe Wagner. Ce spécialiste des campagnes d’influence politique en Afrique est intervenu à Madagascar, en République centrafricaine, au Mali et en Libye où il a passé un an et demi en prison pour tentative d’ingérence électorale. C’était en 2019 et Evgueni Prigojine, en personne, était alors intervenu pour sa libération.
L’ambassade de Russie au Tchad dit être en contact avec les autorités pour obtenir des clarifications. Cette double interpellation survient alors que la relation entre les deux pays connaît une phase de réchauffement, depuis la visite à Moscou du président Mahamat Déby en janvier 2024, puis celle du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en juin dernier, à Ndjamena.
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